Une ligne Lille-Toulouse via Cahors, épine dorsale du réseau français
Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.
– On débute de manière un brin badine en évoquant la Saint-Patrick, que l’on sait très célébrée en Irlande. Mais faut-il pour autant la muer en fête de la bière ? Ce sont des Anglo-Saxons qui nous répondent… A son ami Pete qui explique qu’il va la fêter en buvant un malbec made in Argentine, Steve From Normandy rétorque vertement sur Twitter : « Moi avec un Cahors français ! ».
– On enchaîne avec ce drôle de sondage pas si drôle initié sur Twitter par le compte « Ecole et familles oubliées » qui se définit comme un « groupe des parents pour une école en sécurité face à #Covid19 » : « Dans le Lot, à votre avis, pour les 6-10 ans, 70 c’est : le taux d’incidence ? Le taux de positivité ? Le nombre d’enfants avec masque ? ». Comme ça ne peut être ni la 1 ni la 3… Dans les réponses au tweet, les intervenants suggèrent on le devine que les mesures de levée des contraintes ont été prématurées.
– Cette trouvaille étonnante repérée sur le compte Twitter Passion Médiévistes qui s’adresse, on l’aura compris, aux chercheurs, spécialistes et passionnés du Moyen Age et de son histoire. Le post est illustré d’un dessin. Et le message est le suivant : « On dirait des enfants non ? C’est en fait un évêque avec mitre, crosse et étole devant un chevalier en armure lamellaire agenouillé. Graffiti dans la marge du Sacramentaire de Cahors, vers 909-950, archives départementales de Dordogne… » On lit cette réponse de Charlemagne MMXXII au premier tweet : « Je tiens à dire que pour toute réclamation, il faut s’en prendre à moi, c’est moi qui ai fait la description. Mon hypothèse de la lamellaire tient surtout de la période et de la taille des plaques, ça me semblait cohérent avec l’équipement carolingien mais je ne suis pas infaillible. » Ce à quoi rétorque Analog Mag Dog : « Une alternative étant que Diogène qui s’agenouille devant un évêque est peu crédible… » Il est vrai que l’armure ressemble un peu à un tonneau…
– On continue avec un long thread (ou série de messages) sur Twitter de Mr Blue Sky consacré à l’inauguration de la gare de Toulouse vue par les médias de l’époque. Extraits. « Figurez-vous que je découvre (ça m’avait échappé jusqu’ici) qu’on trouve deux dates pour l’inauguration de la gare de Toulouse : le 2 et le 22 avril 1857. Le genre de truc qui me fatigue… La date du 2 avril apparaît notamment sur le site Urban-Hist dans la notice consacrée à la gare. La date du 22 avril est présente dans l’historique de la gare sur le site Gares et connexions de la SNCF… En fait la vraie inauguration intervient un an plus tôt mais cette inauguration de 1857 est la date symbole, celle de la rencontre d’un train venu de Bordeaux et un autre de Cette (Sète) chacun transportant un des frères Pereire. » On vous passe ensuite les discours et menus des banquets. Puis, dans le Journal de Toulouse en date du 11 avril, Mr Blue Sky repère « un article (qui) critique (déjà) le tracé des lignes de chemin de fer en disant que maintenant que c’est fait, c’est impossible à changer et qu’il faudra faire attention pour la suite (la ligne vers Foix). » Un internaute s’inquiète alors : « Quel est le problème pour la ligne de Foix ? Le trajet Toulouse-Portet ? » Réponse de l’historien : « Non, en fait, ils militent (en 1857) pour une grande ligne Nord-Sud Lille-Soissons-Paris-Orléans-Blois (ou Vierzon)-Limoges-Cahors-Montauban-Toulouse-Foix qui serait l’épine dorsale du réseau français… » On connaît la suite. Il n’y eut pas de grande ligne Nord-Sud contournant Paris. Plus d’un siècle et demi après, on en paie toujours le prix au moment d’envisager le financement de la LGV Bordeaux-Toulouse…
– A noter encore ce tweet de François PlayBac par ailleurs rédacteur en chef du Petit Quotidien qui rapporte des propos de Philippe Vandel, journaliste spécialiste des médias sur Europe 1 : « Je n’en peux plus de ce titre galvaudé : « LES SECRETS DE…. » Les secrets du concombre… Les secrets des gendarmes de Cahors… » On rassure l’ami Vandel toutefois. Les gendarmes d’ici n’ont pas de secrets.
– On conclut avec une vidéo (de qualité) mise en ligne sur YouTube par le très sérieux European Mycological Institute consacrée à Lalbenque et son célèbre marché, relayée par le compte Twitter Trufforum Official et ces mots déchirants de Nino Ferrer : « Je dois me remplir les yeux / Le cœur / Bientôt rien ne sera plus là » (dans la chanson « Un homme à l’espace » écrite et composée dans le Lot en 1995). L’émission Invitation au Voyage d’Arte, mercredi soir, lui était consacrée, ainsi titrée : « On dirait le Quercy de Nino Ferrer ». A la fois bouleversant et poétique. Quel bel ambassadeur d’ici fut-il… On suit les pas de l’artiste de Blanat à Montcuq en passant par Crayssac.