Souillac : Femmes Egalité Parité 46 sur tous les fronts

L’assemblée générale de l’association a eu lieu le 12 juin dernier.

En préambule, la présidente Sylvie Branty informait l’assemblée, composée d’une dizaine de membres dont quelques hommes, que l’entrevue avec le sous-préfet de Gourdon, Thierry Dousset, en mars dernier, avait été chaleureuse et très positive. Soucieux de travailler avec toutes les forces vives du territoire, celui-ci a sollicité FEP46 pour intervenir auprès des élèves du lycée de Gourdon sur le thème du harcèlement scolaire, dans le cadre des débats sur la citoyenneté, en novembre prochain. Dans la salle du Bellay, cette deuxième AG de la jeune association avait lieu en présence de Nicolas Laborde, représentant de l’UDAF. La présidente rappelait les activités de l’année écoulée : conférence avec la gendarmerie très investie de Souillac, très instructive sur les consignes et conseils en cas de violences, notamment intraconjugales ; organisation de la journée de la femme, animée par des clubs sportifs (Zumba et Tonic Ball), avec un défilé de mode, des interventions remarquables (Régine Laprade sur « La femme française en 2017 », la biographie d’Olympe de Gouges par Renée Nicolas, l’estime de soi par Monique Boudou et ses danses orientales) ; et surtout une intervention très dense et éclairée du proviseur du lycée Jacques Prévert à Longjumeau, Dominique Nguyen Duc Long, sur le harcèlement scolaire, avec la participation du lycée Louis Vicat et de son proviseur Didier Durieux.

Les perspectives à l’étude prévoient la projection du film de Jean-Paul Lilienfeld de 2013, « Arrêtez-moi », avec Miou-Miou et Sophie Marceau, sur les violences conjugales, le 11 octobre prochain au cinéma de Souillac, suivie d’un débat. Bruno Lestrade, membre actif de l’association, intégré au bureau, proposait gentiment de financer une partie de l’organisation, avec publicité, jeux radios et billets d’entrée gratuits à l’appui. Puis l’organisation de la journée de la femme, le samedi 10 mars 2018 (à confirmer), s’appuierait cette fois sur le roman de l’écrivaine briviste Karine Sauvarie, «L’insoumise de l’île Bourbon », sur le thème de l’esclavage et par extension, de la traite des blanches, en conférence et dédicaces. Et enfin, une nouvelle adhérente récemment retraitée, Martine Lacoste, qui a œuvré toute sa vie professionnelle sur les risques psycho-sociaux en entreprise, et en particulier à Air France, où elle était chargée de mettre en place formation et plans de prévention, a proposé d’en dévoiler toute la densité, lors d’un débat public vers le mois d’avril ou mai 2018, avec les dernières jurisprudences du code du travail. Les finances sont saines. Le nouveau trésorier, Arnaud Nien, a assuré que tout va bien, « même si l’association dispose de peu de fonds, elle rencontre pour le moment de nombreuses solidarités, institutionnelles et humaines, pour poursuivre son œuvre contre toutes les violences faites aux femmes, et au-delà, aux plus fragiles de notre société ».