Saint-Paul-de-Loubressac : La fête des moissons a battu son plein
Retour sur la journée dédiée au monde agricole et aux savoir-faire ancestraux.
Le Rallye Saint Paulois, réputé pour ses rallyes surprises, s’est engagé cette année à animer la fête des moissons de l’été, qui était auparavant organisée par l’Association des Parents d’Élèves (APE). Épaulé par une équipe de plus d’une cinquantaine de bénévoles, le Rallye Saint Paulois a mis tout en œuvre pour que la journée du samedi 22 juillet soit des plus festives.
Pour ce faire, quelques renforts venus des communes voisines (Sainte-Alauzie, Sainte-Arthémie…) ont permis d’exposer des machines d’un autre temps datant du début du XXème siècle à l’après-guerre : batteuse, lieuse, machine à vapeur entraînant un moulin, tracteurs… Ces engins ont été mis en fonctionnement par une cohorte de passionnés, afin de montrer au public les savoir-faire ancestraux.
> Hommage au monde agricole
Le site qui a accueilli la fête des moissons s’est révélé idéal pour toutes les animations prévues : vide-greniers, exposition de vieilles voitures par l’AQVA et le Rallye Saint Paulois, exposition de mobylettes et ventriglisse. Les visiteurs ont afflué tout au long de la journée, avec un pic aux alentours de midi. Plus de 200 repas ont été servis à l’heure du déjeuner, et 230 autres le soir. Un beau succès savouré par toute l’équipe du Rallye Saint Paulois. Une partie de la farine moulue et tamisée sur place a été vendue et a permis également la réalisation de crêpes fortement appréciées.
> Traction animale
Jacques et Christiane Macombe, habitués des démonstrations de labour avec des bœufs Salers, étaient présents à Saint-Paul. La majestueuse corpulence des bœufs a attiré de nombreux curieux, qui les admirèrent avant de les voir travailler en parfaite connivence avec leur maître. « Un paysan quel qui soit, dès qu’il est à la retraite, remet de vieux tracteurs en état. Pour ma part j’ai préféré me tourner vers la traction animale avec la race Salers. Ensuite, j’ai retapé plus de 80 machines agricoles » a confié Jacques Macombe lorsqu’il évoque l’origine de cette passion. Il y a 20 ans, avec sa femme Christiane, ils ont commencé les démonstrations de traction animale avec une paire de vaches, Tania et Tounette, qui leur ont apporté une grande notoriété. Aujourd’hui, ils possèdent deux bœufs Salers impressionnants, mesurant entre 170 et 180 cm au garrot, et Jacques en est très fier, soulignant aussi qu’ils sont très photogéniques. En 2009, Jacques Macombe a réalisé un film évoquant la fin de la traction animale vers 1950 dans la campagne française, suscitant la nostalgie chez les anciens ainsi que l’intérêt des plus jeunes pour cette forme de travail traditionnelle.
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