Saint-Céré – Sousceyrac : Présentation du festival, Yves Jamait, et Fallait pas vouloir à l’affiche

Le Théâtre de l’Usine ne chôme pas en ce début de mois.

> Mercredi 4 avril sera levé le voile de la programmation du festival de Saint-Céré. A 19 h, au Théâtre de l’Usine en présence de Pierre Destic, maire de Saint-Céré, de Véronique Do, directrice de la Scène Conventionnée ScénOgraph, Éric Perez, conseiller artistique à la programmation du festival de Saint-Céré et Olivier Desbordes, conseiller auprès du président Alain Juillet. Les créations 2018 avec Les Contes d’Hoffmann, le Devin du Village, des nouveaux lieux, des nouveaux rendez-vous, tout est à découvrir à cette occasion ! Un apéritif sera offert à l’issue de cette présentation. Entrée libre.

> La Famille Vicenti était en résidence en septembre dernier pour la création de leur spectacle Fallait pas vouloir. Ils reviennent le vendredi 6 avril, à 20 h 30, à la salle des fêtes de Sousceyrac. pour présenter leur travail. Fallait pas vouloir est une odyssée administrative, un voyage où les personnages dérivent sur un flot de paperasse… Ils sont deux. L’un est derrière son bureau et l’autre attend. Entre eux, une simple feuille de papier. Objet ultime qui les liera tout au long du spectacle. Cette feuille, chargée de convoitise pour l’un, de pouvoir pour l’autre est l’enjeu capital de la pièce. Tout tourne autour de ce banal objet. Est-ce le bon formulaire ? La bonne photocopie ? L’originel original ? Sera-t-il validé ? Tamponné ? Et puis, au rythme des piétinements, des attentes interminables, des coups de tampons, des clignotements des néons, comme dans les grandes épopées, les héros se révèlent, l’odyssée peut commencer. Un voyage chaotique au pays de l’impatience, une escale sur les plages du désœuvrement, une croisière bercée d’absurde, de surréalisme. Les deux danseurs-comédiens Dorian Robineau et Vincent Lahens utilisent différentes formes d’expression telles la danse, le slam, les bruitages, le hip hop … et proposent une belle confrontation entre l’humain et l’administratif qui fait sourire un peu jaune… Thomas Fiancette, batteur et percussionniste à l’imaginaire prolixe, accompagne ces deux artistes grâce à des atmosphères musicales variées, tantôt rock et angoissantes, tantôt légères et subtiles. Toute une symphonie pour un si petit bout de papier tamponné. Tarifs : de 5 à 12 euros.

> Samedi 7 avril, à 20 h 30, au Théâtre de l’Usine, Yves Jamait donnera un concert exceptionnel proposé par l’association Arcade et le Théâtre de l’Usine ! Pour ce concert, et en attendant la sortie de son prochain album prévu à l’automne, il souhaite proposer une parenthèse dans la lignée de son album Je Me souviens. Il revisitera ses anciennes chansons comme à l’origine tout en proposant des titres de son futur album en cours d’élaboration. L’incontournable artiste à la casquette façon gavroche vissée sur la tête, nous baladera de java en blues en passant par des airs du Sud et des élans de rock festif. Cette « parenthèse acoustique » se fera en formation trio avec Didier Grebot et Samuel Garcia aux percussions, accordéon et clavier pour aller au plus proche des compositions et des gens. Une belle soirée en perspective à ne pas manquer. Le spectacle et d’ores et déjà complet mais il reste parfois des places en vente le soir même. Tarifs : 5 à 19 euros.