Saint-Céré – Cahors : Des lycéens toujours mobilisés

Les Premières (les Terminales n’étant plus en présentiel) devraient prendre le relais à partir de lundi.

« Le mouvement « Bac Noir » va repartir cette semaine à Saint-Céré mais avec des Premières encadrés par des Terminales » annonce Mathieu, lycéen à Jean Lurçat à Saint-Céré. Les Terminales de la cité viscontine n’ont pas faibli cette semaine avec notamment un défilé mercredi matin et une délégation le jeudi à Cahors. Ils ont notamment lu un « J’accuse » de leur cru : « J’accuse Monsieur le ministre de l’éducation nationale d’avoir été l’instigateur d’une réforme qui en plus d’accentuer les inégalités entre lycées de villes et de campagne, a trouvé bon de conserver dans le calendrier des épreuves son fameux grand oral, une épreuve censée être préparée tout au long d’un cursus lycéen normal. Mais doit-on rappeler au Ministre la totale « extra- ordinarité » de cette année 2021 ? Doit-on rappeler au Ministre que presque l’entièreté de l’année s’est déroulée dans des conditions de travail totalement insoutenables ? On nous demande l’impossible, l’irréalisable et il faudrait se taire ? Regarder des hauts fonctionnaires déconnectés de la réalité du terrain édicter les règles ? J’accuse Monsieur le ministre de persister dans cette erreur qu’est le maintien des épreuves de français pour les premières. J’accuse Monsieur le ministre de vouloir conserver les épreuves de philosophie et du grand oral comme si les terminales y étaient préparés convenablement. J’accuse Monsieur le ministre pour son inaction en défaveur des lycéens professionnels. Est-il si compliqué de comprendre qu’il faille dépénaliser le manque de stage dans ces filières en raison de la pandémie ? J’accuse Monsieur le ministre de mépriser les 2,5 millions de lycéens de France en ignorant la pétition qui demandait la mise en place du contrôle continu intégral et qui avait su réunir plus de 200 000 signataires. » A suivre…

> A Cahors, ce jeudi 6 mai, une manifestation rassemblant entre 150 et 80 lycéens principalement de Clément Marot, encadrés par la CGT, a eu lieu sur le boulevard Gambetta.