Rémi Branco demande le blocage des prix de l’essence à la pompe
Le vice-président du Département du Lot a adressé une lettre au ministre de l’économie et des finances.
Dans une lettre adressée au ministre de l’économie et des finances, Rémi Branco, vice-président du Département, a demandé de mettre un coup d’arrêt à la flambée des prix des carburants par des mesures transitoires fortes : « La situation devient intenable dans des territoires ruraux comme le Lot. Nous avons besoin de mesures fortes, à effet immédiat. Tant que le prix des carburants est à ce niveau, le gouvernement devrait actionner le levier fiscal. La TVA et la TICPE (taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques) représentent à elles deux 60% du prix du litre d’essence. Ainsi que cela avait déjà été fait pendant quelques mois en 2012, le Gouvernement pourrait les diminuer afin de maintenir les prix à la pompe à un niveau raisonnable. Il n’est pas logique que l’Etat tire profit à travers les taxes de la hausse du prix du baril de brut, alors que le pouvoir d’achat des Français diminue avec l’inflation et les conséquences à prévoir de la guerre en Ukraine ».
Pour Rémi Branco, la hausse du prix du carburant pénalise à la fois les travailleurs et les chefs d’entreprises qui peinent à recruter : « Le prix du carburant pèse extrêmement lourd sur ceux qui n’ont d’autre choix que de prendre leur voiture, notamment pour travailler. Il décourage par ailleurs les demandeurs d’emplois à accepter des offres d’emplois dans un rayon éloigné de leur domicile, ce qui complique encore plus le recrutement des employeurs lotois déjà à la peine pour trouver de la main d’œuvre ».
Et l’élu de conclure sur des mesures spécifiques à prendre pour les agriculteurs et le secteur des travaux publics : « Sur le prix du Gazole non routier (GNR) qu’utilisent les agriculteurs et le BTP, c’est carrément de la folie ! Il a doublé en un an et pénalise deux secteurs clés de notre économie. Il faut impérativement qu’une forme de chèque énergie puisse soulager nos entreprises et nos agriculteurs qui ont le couteau sous la gorge avec l’augmentation de toutes les matières premières. Sans quoi, c’est l’inflation garantie pour les dépenses quotidiennes des Lotois sans que les salaires suivent… »
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