Raphaël Daubet dénonce l’ineptie des procédures administratives
Intervention à la Chambre haute du sénateur du Lot.
L’Etat a présenté au Sénat le texte qui attribue les crédits des missions « Plan de relance » et « Investir pour la France de 2030 ». Il s’agit d’un plan d’investissement de 54 milliards d’euros, qui doit permettre de rattraper le retard industriel français, d’investir massivement dans les technologies innovantes ou encore de soutenir la transition écologique. Dans le cadre du projet de loi de finances 2024, Raphaël Daubet, sénateur du Lot, a pris la parole dans l’hémicycle, pour faire part de son inquiétude concernant le manque d’agilité et la lourdeur des procédures administratives.
Concernant le plan « France 2030 », le parlementaire a salué l’effort du gouvernement et la volonté d’agir vite et fort. Néanmoins, encore une fois, le sénateur a tenu à évoquer des handicaps majeurs auxquels font face, entre autres, les industries, les entrepreneurs créatifs ou encore les chercheurs de qualité. « L’argent mis sur la table ne résout pas tout ». Il constate que les porteurs de projet pâtissent de la lourdeur des dossiers, des délais administratifs. Selon lui, bien que 54 milliards soient investis par l’État, sans allègement des procédures, il y aura toujours un obstacle à la mutation industrielle du pays.
Les partenariats avec les Régions et les territoires sont également à revoir pour l’élu du Lot. Leur soutien sur l’immobilier d’entreprise est essentiel et mériterait d’être amplifié. Les intercommunalités, quant à elles, ne sont pas toujours dotées d’outils opérationnels (d’agences économiques) pour trouver les terrains ou des locaux aux porteurs de projet. La réussite de ce plan sera dépendante de cette capacité d’interaction entre l’État et les collectivités.
> L’intégralité de l’intervention du Sénateur est à retrouver ICI ou sur le site du Sénat : https://videos.senat.fr/video.4203451_656b26fa680c5?timecode=10924000