Primaire de la gauche : Le Lot avec Benoît Hamon…
Les résultats du second tour sont tombés.
La mobilisation a été plus importante pour ce second tour de la primaire de gauche avec 8077 votants contre 6575 lors du premier tour (soit une augmentation de 22,85 %). Benoît Hamon l’emporte avec 55,66 % des suffrages exprimés (4417 votants) contre 44,34 % pour Manuel Valls (3518 votants).
> Manuel Valls en tête sur 3 bureaux de vote : Sousceyrac, Latronquière et Puy-l’Evêque
> Zoom sur Cahors et Figeac. Sur le bureau de vote de Cahors sur 1229 votants, Benoït Hamon recueille 639 voix contre 580 pour Manuel Valls (14 blancs, 10 nuls) ; et sur le bureau de Figeac sur 987 votants, Hamon recueille 552 suffrages contre 422 pour Valls (8 blancs, 5 nuls)
> La réaction de Laurent Fabre, premier secrétaire fédéral du PS lotois : « La participation a été plus importante qu’au premier tour. C’est un vrai motif de satisfaction pour l’organisation de la primaire, pour la gauche et le PS. Avec la victoire de Benoît Hamon, qui est en tête dans le département, s’ouvre une nouvelle période, celle de l’unité, du rassemblement de la gauche pour aller vers la présidentielle. »
> Les radicaux de gauche du Lot appellent au rassemblement. Dominique Orliac, députée du Lot et présidente de la fédération PRG du Lot, et Guillaume Baldy, secrétaire général de la fédération PRG du Lot, communiquent : « La primaire de la belle alliance populaire vient d’avoir lieu après un quinquennat critiqué qui voit malgré tout arriver des premiers signes positifs en ce qui concerne la lutte contre le chômage et pour le pouvoir d’achat. Nous sommes heureux que les radicaux de gauche aient pu faire entendre leur voix en particulier sur les questions sociétales grâce à Sylvia Pinel et aussi que les lotoises et les lotois se soient mobilisés pour voter. Nous regrettons cependant que l’ensemble des forces de gauche n’aient pas pris part à ces primaires. Maintenant il s’agit de retrouver un vrai discours politique de gauche. Il faut opposer la raison à une société de violence qui se développe, en construisant un projet social, économique et politique. Il faut donc éviter un échec à l’élection présidentielle en nous rassemblant même si ce rassemblement est difficile car avec quatre candidats au premier tour c’est l’échec assuré. La gauche a besoin d’un discours réaliste et concret. Il faut en effet quelquefois s’effacer pour réussir l’unité et favoriser la victoire de ses idées. La lucidité et le courage doivent nous protéger de la possible disparition de la gauche ou de sa marginalisation laissant au deuxième tour un face à face entre une droite dure attaquant nos services publics et notre modèle social et une extrême droite populiste avec des projets, notamment économique, dangereux. En un mot, rassemblons-nous à gauche pour le premier tour. »