Pradines : Éclat et émotion pour le gala de danse de l’école Christine Lalo-Marre
1200 spectateurs étaient au rendez-vous.
C’est dans l’écrin prestigieux de La Prade, à Pradines, que l’école de danse Christine Lalo-Marre a présenté son gala de fin d’année les 27, 28 et 29 juin derniers. Les trois représentations, jouées à guichets fermés, ont rassemblé 1 200 spectateurs tout au long du week-end. Cet événement annuel, minutieusement orchestré par Christine Lalo-Marre, professeur de danse diplômée d’État, a permis à près de 200 élèves de monter sur scène et de faire rayonner leur passion. Le public a été conquis par la diversité, la qualité et l’intensité des prestations. Les ballets se sont enchaînés avec fluidité, entraînant les spectateurs dans un tourbillon de danses, de lumières et de couleurs. Un large éventail de styles a été exploré, permettant à chacun de s’exprimer pleinement : de Strauss à Pirates des Caraïbes, en passant par Queen, The Greatest Showman, des musiques dance et même un french cancan endiablé. Les chorégraphies alternaient entre énergie débordante et instants de grâce, plus intimistes. L’un des moments les plus poignants de la soirée fut le vibrant hommage rendu à Eliette Marre, disparue il y a quatre mois. Mère de Christine et pilier discret de l’école, elle avait, durant près de trente ans, confectionné avec passion les costumes des élèves. Restée dans l’ombre, elle n’en était pas moins essentielle à la magie des spectacles. Ses filles, petites-filles, élèves et anciens élèves lui ont dédié une chorégraphie bouleversante. À la fin du ballet, le public, ému aux larmes, s’est levé pour une standing ovation, créant une onde d’émotion intense parmi les danseurs. Ce moment de communion restera longtemps gravé dans les mémoires. L’ensemble du spectacle a été sublimé par la prestation lumière remarquable de Simon Iragne, directeur technique de POPITA Events. Sa mise en lumière, saluée tant par les danseurs que par les spectateurs, a magnifié chaque tableau avec justesse et élégance. Ce gala de danse a brillamment reflété le travail colossal mené tout au long de l’année : un savant mélange d’exigence technique, de créativité et, surtout, d’un immense plaisir de danser et de partager.
Photo Pierre Lasvènes