Pour Virginie Rozière, le tourisme lotois est occitano-compatible
La députée européenne et présidente du Comité régional du tourisme de la région Occitanie était en visite dans le département le 2 décembre dernier.
Invitée par la députée Dominique Orliac, Virginie Rozière, députée européenne et présidente du Comité régional du tourisme de la Région Occitanie, terminait sa visite lotoise du vendredi 2 décembre dernier dans la salle des fêtes de Pescadoires. Après son passage à la Villa Malbec de Cahors, Vinovalie et le château Saint-Sernin, c’est en tant que présidente du CRT (Comité de tourisme régional) qu’elle avait accepté de se rendre au cœur de l’AOC Cahors, sur les terres du conseiller départemental Serge Bladinières, très fier de la recevoir, entourée de la famille PRG, de partenaires et d’élus locaux. Elle prévenait : « Je suis venue écouter », appuyée en cela par Dominique Orliac qui ajoutait : « C’est un exercice de démocratie participative ».
En effet, à la tête du Comité régional depuis quelques mois, Virginie Rozière a ouvert le chantier du schéma régional touristique, pour donner une nouvelle dynamique. Une seconde visite est prévue le 24 janvier prochain dans le département. Après quelques interventions à la tribune, de la députée et du conseiller départemental, puis de Jean-Marie Oustry, vice-président de la Communauté de communes et président de l’EPIC de l’OTI de la vallée du Lot et du Vignoble, de Pierre Lagache, directeur de l’ADT Lot Tourisme, qui tous, brossaient un portrait du tourisme territorial en complète restructuration, la présidente du CRT en déroulait les missions, débutées le 17 novembre dernier à Albi. En pleine période de réflexion qui devrait durer six mois, des pistes sont déjà pressenties pour « donner corps à cet espace touristique, grand comme l’Irlande ».
L’identité de l’Occitanie est à construire, en coordination avec les finances publiques, et la cohérence des initiatives. Faire adhérer les acteurs autour d’un projet commun est primordial. La parole était ensuite largement donnée à la salle, qui posait des questions, entre autres, sur la crainte de la disparition des petites appellations dans cette nouvelle grande région, les problèmes numériques, l’intégration de l’offre culturelle, l’accessibilité, l’harmonisation des critères de subventions. Des réponses généralistes furent avancées, qui comprennent et allient des axes prioritaires, avec l’amélioration de la communication, la qualité de l’accueil, la formation professionnalisée, le tourisme durable, une stratégie de marque et de labellisation, la création d’une identité européenne et internationale, les packages, la modernisation et l’innovation touristique, des partenariats diversifiés…Tout en reconnaissant que la stratégie régionale ne serait pas évidente à transposer, la présidente rassurait l’auditoire : la marque Occitanie est en marche.
> « Trouver des identifiants forts ». « Le Lot n’est pas une découverte. Dominique Orliac avait été une des premières à me faire découvrir le département et j’y reviens avec plaisir » a indiqué Virginie Rozière avant de souligner les forces du territoire : « Le Lot a les mêmes atouts que la région : oenotourisme, patrimoine bâti, diversité des paysages, navigation, gastronomie de qualité… L’objectif est de trouver les identifiants forts qui sont vendeurs et en faire des locomotives. On a une histoire à raconter autour de l’Occitanie, de la vallée de la Dordogne, du Lot, Rocamadour… On doit penser à l’international mais aussi à la clientèle française. » « L’intérêt de cette journée est d’échanger avec les acteurs et d’avancer sur les propositions et les projets. Il n’y a que comme ça que nous avancerons » a précisé la députée du Lot, Dominique Orliac.
