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Pour Serge Rigal « François Bayrou renie le passé, sacrifie le présent et renonce à l’avenir » 

Réaction du président du Département du Lot suite aux annonces du premier ministre. 

Suite aux annonces de François Bayrou sur les orientations du budget 2026, Serge Rigal, président du Département du Lot, a réagi : « Le premier ministre et son gouvernement ont décidé d’annoncer un budget d’austérité en catimini au milieu de l’été. Ces annonces renient notre héritage républicain, sacrifient le quotidien du plus grand nombre et renonce à préparer l’avenir.

Partout dans le monde et singulièrement en France, les mouvements et partis d’extrême-droite connaissent une poussée inédite et inquiétante. Supprimer le 8 mai, c’est oublier que la victoire contre le nazisme fait partie de notre histoire commune et que le combat contre l’intolérance est toujours d’actualité. Malheureusement cette annonce s’inscrit bien dans le reste du budget élaboré par l’Elysée et Matignon : supprimer les progrès issus du Conseil national de la Résistance comme la sécurité sociale, l’assurance chômage et les droits des travailleurs.

Alors que la fraude fiscale continue de nous coûter si cher (plus de 80 milliards d’euros soustraits chaque année par les plus riches et les grandes entreprises), François Bayrou équilibre le budget national par le définancement du service public qui profite à tous. Il continue à donner à ceux qui ont tellement et à prendre à ceux qui galèrent.

Si le premier ministre a reconnu l’évidence, que les Départements risquent la faillite du fait des décisions nationales, il n’en tire aucune conséquence puisque ce sont plus de 5 milliards d’euros qui seront enlevés au service public du quotidien. Concrètement, dès le premier janvier 2026, cela veut dire aucun nouveau chantier dans les collèges ou sur les routes, et encore moins d’argent pour la culture, le sport, les pompiers, les personnes âgées, les enfants placés à protéger ou encore nos concitoyens en situation de handicap…

A long terme, ce soi-disant plan de redressement risque de précipiter le pays un peu plus dans l’abîme. Une année blanche, c’est une année à ne rien faire, à ne pas investir dans un monde qui bouge et avance alors que le défi du siècle – la transition et l’adaptation au changement climatique – est devant nous. Pire, supprimer des emplois publics, c’est volontairement renoncer à armer le pays pour faire face aux besoins futurs : besoin de soignants pour bâtir la société du bien vieillir, besoin d’enseignants pour donner toutes ses chances à notre jeunesse, besoin de pompiers et d’une police de proximité pour assurer notre sécurité au quotidien.

Face à ce plan qui renie le passé, sacrifie le présent et renonce à l’avenir, j’en appelle à la mobilisation des élus locaux, des citoyens et de nos parlementaires pour que le budget 2026 ne soit pas un budget d’austérité mais bien un bouclier social qui lutte contre l’extrémisme, les inégalités et prépare un avenir meilleur pour nos enfants. »

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