Pont de Touzac : Les travaux de réparation en bonne voie
Un calendrier prévisionnel a été établi.
Le passage d’un poids lourd de 40 tonnes sur le pont de Touzac (limité à 16 tonnes) a fortement endommagé l’ouvrage le 21 janvier 2022. Le marché de réparation du pont a été attribué à l’entreprise Baudin Chateauneuf pour les travaux de réparation de la suspension de l’ouvrage et à l’entreprise Lassarat pour les travaux de remise en peinture.
Les travaux vont se dérouler selon le calendrier prévisionnel suivant :
> Remplacement de la suspension :
– Période de préparation de 5 mois à compter d’avril 2023
– Période d’exécution de 8 mois à partir de septembre 2023
> Remise en peinture :
– Période de préparation de 3 mois à partir de février 2024
– Période d’exécution de 4 mois à partir de mai 2024
La remise en service de l’ouvrage est ainsi prévue au mois de septembre 2024, hors aléas et hors intempéries pouvant contredire cette programmation.
Par ailleurs, il a été décidé de passer la limitation de tonnages du pont de 16 à 12 tonnes. Dans l’objectif de garantir le respect de cette réglementation, la collectivité a décidé de participer à l’organisation d’opérations de contrôle de tonnages en lien avec la gendarmerie. En outre, le Département a sollicité le CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), service d’ingénierie spécialisé de l’Etat, pour la définition et le déploiement d’un système de pesage dynamique routier à proximité du pont de Cajarc. L’objectif de cette expérimentation est de trouver un dispositif de contrôle efficace du trafic de poids lourds sur les ouvrages d’art et de prévenir la réalisation de dégâts tels ceux du pont de Touzac. Ces derniers ont en effet un coût financier élevé (plus de 2 millions d’euros pour le pont de Touzac) et les travaux de réparation entraînent toujours de nombreux désagréments pour les habitants du secteur. Véronique Chassain et Rémi Branco, conseillers départementaux du canton de Puy-l’Évêque, ainsi que Frédéric Gineste, vice-président en charge des Infrastructures de mobilité, se réjouissent qu’une réponse la plus rapide possible à mettre en œuvre techniquement soit désormais en cours de déploiement afin de répondre à l’attente légitime des habitants en matière de déplacement et de mobilité.
Photo Département du Lot