Pont de la Treyne : Un chantier qui redémarre… sous confinement
Reprise des travaux après neuf semaines d’interruption.
Serge Bladinières, vice-président du Département du Lot, chargé des Infrastructures de mobilité, s’est rendu sur le chantier du pont de la Treyne entre Lacave et Pinsac (RD 43), le mercredi 20 mai 2020. Il était accompagné des élus des deux communes.
Interrompu durant la crise sanitaire, ce chantier de remise en peinture de l’ouvrage a repris le lundi 18 mai 2020, après neuf semaines d’interruption. Les deux entreprises qui travaillent sur l’ouvrage ont redémarré les travaux en appliquant de nouvelles procédures sanitaires. L’objectif est désormais de terminer ce chantier à la mi-juillet 2020, sous réserve que rien ne vienne à nouveau le perturber. Les travaux se dérouleront désormais le samedi et les jours fériés. Une déviation reste en place.
Ce chantier se déroulait dans un espace confiné, dès avant le Covid-19. Afin de préserver l’environnement, il est en effet nécessaire d’emballer l’ouvrage avec des échafaudages et des bâches pour récupérer les déchets de décapage et mettre en œuvre une nouvelle peinture dans des conditions très rigoureuses sur le plan de la qualité, de la santé et de l’environnement. Ces échafaudages et l’étroitesse du pont (voie unique) imposent donc de couper la RD 43 à toute circulation de véhicules, exception faite des piétons et des cyclistes. Un échafaudage permet de confiner le pont.
Le Département du Lot investit 1,5 million d’euros pour pérenniser ce patrimoine de la vallée de la Dordogne lotoise. Ce pont a été construit en 1903 en remplacement d’un bac à câble qui permettait la traversée de la Dordogne, 500 m à l’amont. L’ouvrage de 144 m de long est constitué de deux poutres principales métalliques avec un plancher en tôle sur lequel on roule directement avec un revêtement spécial. L’ouvrage a été rénové et modifié en 1997 ; il avait alors été fermé pendant plus d’un an. La dernière remise en peinture date également de 1997, et pour préserver la pérennité de l’ouvrage, il était nécessaire de la reprogrammer.
Photo Nelly Blaya/Département du Lot