Pern : Un projet d’un café-restaurant multiservices dévoilé lors des voeux du maire

La cérémonie s’est déroulée ce dimanche.

Comme la plupart des cérémonies de vœux sur le territoire, Pern n’a pas dérogé à la règle et a fait salle comble ce dimanche 29 janvier. En effet, c’est la 1ère fois depuis les élections municipales que les vœux pouvaient avoir lieu (Covid oblige). Entouré de son équipe municipale, des deux sénateurs Angèle Préville et Jean-Claude Requier, du maire de Lhospitalet, Jean-Luc Estradel, du conseiller départemental et maire de Castelnau, Dominique Marin, du président de la CCQB, Bernard Vignals, des représentants de la gendarmerie et des pompiers, des Pernois et Pernoises, le maire Bernard Michot, a débuté son discours en ayant une pensée pour les personnes de la commune disparues et ceux qui n’ont pu se déplacer.

Il a évoqué également le conflit ukrainien qui est à nos portes en rappelant que les valeurs de « Liberté-fraternité-égalité » avaient une résonance particulière et sont des valeurs essentielles à défendre pour notre République. Brièvement Bernard Michot a mis l’accent sur les crises climatiques et sociales et l’inflation. D’ailleurs, celle-ci ne manque pas d’être un casse-tête pour la gestion communale. « Les dotations qui ont été réduites de – 30 % en quelques années alors que les communes sont le coeur battant de la Nation » soulignait-il avec conviction. En quelques mots, le premier magistrat revenait sur les différents travaux réalisés depuis 2021 (à retrouver en ligne dans le bulletin municipal : http://www.pern46.fr/bulletins-municipaux) : rénovation énergétique des salles de classe, achat d’un petit terrain en vue d’un aménagement végétalisé, mur d’escalade pour les enfants, adressage, assainissement collectif du centre-bourg et enfouissement des réseaux, travaux de rénovation d’une maison en logement Palulos… les différents accès de Pern débouchant sur les routes départementales sont un sujet important sur lequel la municipalité espère fortement, avec l’appui de différentes instances, suite au dramatique accident qui a coûté la vie à un jeune homme, trouver une solution afin de sécuriser ces axes routiers.

> Café-restaurant-multiservices

L’ancienne maison « café Magne » fait partie d’un projet majeur de la mandature de Bernard Michot « il porte sur la réhabilitation de la maison située à côté de la mairie et l’étage au-dessus de l’hôtel de ville. Ces deux espaces, reliés par une cour, fonctionne en synergie. L’ancienne salle des fêtes et son office pourront être utilisées par les gérants du café-restaurant-multiservices pour des repas de groupes…. Ce projet est à l’étude depuis deux ans avec une équipe impliquant la CCI, le CAUE, le lycée hôtelier de Souillac, un cabinet d’architecte et les services du Département du Lot. Il est maintenant au stade APD et les demandes de DETR ont été déposées. Le café doit devenir le coeur d’un tiers-lieu citoyen permettant petits événements, créativité, entraide, et inclusion sociale». Le chantier de rénovation se chiffre à 482 217 euros. L’investissement communal va s’élever à 96 552 euros soit 20 % du montant total HT. Ce nouveau service va permettre de dynamiser le village mais aussi de rayonner sur le territoire.

> Commune nouvelle

En jetant un petit regard en direction de Jean-Luc Estradel, le maire soulevait une question : « Nous devons construire et préparer l’avenir et dans notre environnement actuel c’est une charge difficile. Prendre en considération un rapprochement étroit avec Lhospitalet est une question que l’on se pose. Faut-il aller plus loin ? Nous allons donc reprendre une réflexion évoquée il y a quelques années. On ne peut pas éluder l’éventualité d’une commune nouvelle. Bien sûr nous impliquerons les habitants de chaque commune dans cette démarche. »

Après le mot d’accueil, les élus se sont prononcés tour à tour sur les enjeux à venir, les difficultés auxquelles ils font face. « Notre monde rural est un monde particulier qui a besoin d’être considéré. C’est le poumon du territoire. Ce n’est pas une charge, mais une chance pour la France » concluait Jean-Claude Requier.