Parcours d’art contemporain en vallée du Lot
Jusqu’au 4 septembre, la nouvelle aventure Exoplanète Lot est à découvrir à Cajarc, Calvignac, Larnagol, Tour-de-Faure, Saint-Cirq-Lapopie, Cénevières, Bouziès.
Que se passerait-il si nous pouvions expérimenter un air différent, une autre lumière stellaire, un jour transformé, ressentir un autre type de «stabilité», marcher sur un sol extra-terrestre, avancer dans une nature animée de rythmes, de formes et de combinaisons exotiques et inconnues ? Comment cette expérience extrême pourrait nourrir et renouveler certains développements technologiques et scientifiques, aider à repenser notre distance critique à la planète, notre perception de l’espace et notre relation à l’environnement ? Comment pourrions-nous engager le dialogue avec un lieu spécifique avec un regard neuf ? A partir de la connaissance que nous avons aujourd’hui des exoplanètes et de l’imaginaire qu’elles peuvent véhiculer, Exoplanète Lot invite les artistes et les publics à de nouvelles mobilités géographiques et culturelles. Après l’élaboration de la ville idéale utopique Lotville par raumlaborberlin en 2015, cette année, 8 artistes ont été choisis pour participer à la nouvelle aventure Exoplanète Lot. Il s’agit de prolonger la réflexion sur un futur proche et l’invention de nouvelles façons de vivre et de travailler dans des zones rurales avec les arts visuels, la poésie, la cosmologie et la recherche spatiale.
– Tania Candiani rêve d’effectuer des vols d’exploration de cette planète en montgolfière
– HeHe construit le véhicule collectif écologique adapté à ses terrains changeants. (Centipede de HeHe en live !)
– Thomas Lasbouygues expérimente différents processus de captations d’images qu’il transmet depuis des laboratoires installés à différents points de la planète
– Caroline Le Méhauté détache un morceau de ciel nocturne qui s’ancre au sol et se visite même de jour
– Ludwig crée des espaces atmosphériques et des moments de performances où toutes les sensations sont mises à l’épreuve de la lumière et du son de ce nouvel environnement
– Tracey Warr met en scène des espaces de lecture singuliers pour Meanda, nom de la planète fictive qu’elle raconte dans un texte éponyme.
A ces artistes accueillis pour deux à trois mois de résidences en amont du Parcours, la Maison des arts Georges Pompidou a associé la projection du film d’Angelika Markul « 400 000 millards de planètes » qui interroge l’ambiguïté de la recherche astronomique entre cosmologie imaginée et pure mécanique.
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