OPECST : Mission commune pour Huguette Tiegna et Angèle Préville
La députée et la sénatrice du Lot rendront prochainement leurs conclusions sur la recherche française en milieu polaire.
Huguette Tiegna, députée de la majorité, et Angèle Préville, sénatrice PS, ont conduit ce jeudi 6 mai 2021, dans le cadre des travaux de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques, l’audition publique sur « La recherche en milieu polaire menée par la France : états des lieux et perspectives ». Les deux parlementaires, nommées rapporteures de la thématique rendront prochainement leurs conclusions sur la recherche française en milieu polaire.
En juin 2021, la France présidera la 43ème Réunion consultative du Trait sur l’Antarctique (RCTA) et la 23ème Réunion du Comité pour la protection de l’environnement antarctique (CPE) mis en place par le Protocole de Madrid de 1991, qui a ajouté, à l’initiative de la France et de l’Australie, un volet environnemental au Trait sur l’Antarctique. C’est dans cette perspective que l’OPECST a organisé, jeudi 6 mai 2021, l’audition publique consacrée à la recherche menée par la France en milieu polaire afin d’actualiser les travaux déjà menés dans ce cadre.
La première table ronde, menée par Huguette Tiegna, a traité des enjeux logistiques et de l’importance de la coopération internationale ; tandis que la deuxième table ronde, menée par Angèle Préville, a porté sur le rôle de la recherche polaire pour comprendre les enjeux auxquels sont confrontés notre planète. La recherche en milieu polaire joue un rôle clé pour comprendre les défis auxquels est confrontée notre planète. L’interaction entre les pôles et le changement climatique peut avoir des répercussions majeures sur l’évolution du niveau des mers, la circulation atmosphérique et les grands courants océaniques. Les pôles sont aussi un réservoir précieux et fragile de biodiversité et un point d’observation d’écosystèmes terrestres et marins uniques. Un effort significatif doit être consenti aujourd’hui pour que la France tienne son rang de puissance scientifique polaire.
Cet effort doit porter sur le renforcement des partenariats, la modernisation des infrastructures et l’augmentation des financements en direction des programmes scientifiques. Il conditionne la légitimité de la France à faire valoir ses vues dans les instances du Trait sur l’Antarctique et du Protocole de Madrid, pour la connaissance et la préservation d’un continent dédié à la paix et à la science.