Murat toujours d’actualité, les jeux de mots aussi
Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.
– On apprécie ou pas, mais les jeux de mots, c’est une tradition du journal Libération, qui détient la palme en la matière, dans la presse nationale, en compagnie du quotidien sportif L’Équipe. Cette semaine, nos confrères de Libé ont ainsi consacré un portrait à l’arrière-arrière-petit-fils du maréchal de Napoléon devenu ensuite roi de Naples, Joachim Murat, né dans le Lot comme chacun sait, dans un village qui s’appelait alors La Bastide-Fortunière où sont père était aubergiste et maître de poste (c’est-à-dire qu’il soignait les chevaux des voyageurs). L’arrière-arrière-petit-fils porte le même prénom que son illustre ancêtre. Il se présente toujours comme prince italien et dans le civil, si l’on ose dire, il est cadre dans l’informatique. Titre de l’article (à retrouver ici) : « Joachim Murat, la tête sur les épaulettes ». On y lit ceci : « Il arbore dignement le nom de son ancêtre connu pour ses gloires militaires et ses excentricités. Une lignée qu’il honore, même s’il se l’est appropriée sur le tard, avec nostalgie et fierté. » Et Joachim Junior de glisser, amer : « Aujourd’hui, ne plus pouvoir faire de sa vie une épopée, c’est un vrai regret ». Pour mémoire, en 2015, Libération avait ainsi titré un article consacré à une biographie parue chez Perrin (signée Fabrice Drouzy) du maréchal et beau-frère de Napoléon : « Murat, pour le meilleur et pour l’empire ».
– Puisque l’on évoque Labastide-Murat, dont il fut le maire et où il fit ériger une statue de l’enfant célèbre du village, passons logiquement à Aurélien Pradié. Le député LR, au cœur du mois d’août, avant une rentrée politique s’annonçant chargée, s’est voulu philosophe sur Twitter : « Étrangement, les étés peuvent être meurtriers pour les politiques. Affaires, crises et un irrépressible besoin de parler ou de s’exhiber. Un petit mois sans être sollicités, sans bavarder, sans exister, est une épreuve. Parfois, n’avoir rien à dire ou à montrer est un bienfait. » On ne saura pas, en revanche, qui il vise vraiment.
– Ce n’est pas un mystère, la communauté britannique n’est pas négligeable dans la région, où beaucoup de sujets de Sa Majesté ont décidé de s’établir, ou de résider au moins une grande partie de l’année. Pas étonnant donc que nous soyons tombés un peu par hasard sur le site de l’Aumônerie anglicane de Midi-Pyrénées. Qui organise d’ailleurs des offices sur Cahors ou ses environs. Le rendez-vous est généralement convivial, parfois en plein air, et se conclut par un pique-nique. Quand on est dans le Lot, on adopte les coutumes locales…
– On ne s’ennuie jamais sur Twitter. A l’un de ses amis qui poste une photo d’une vieille Simca des années 70, Cyprien Luraghi répond illico : « Un pote avait acheté la même (couleur orange) juste après avoir passé le permis. Trois jours plus tard, il la plantait dans un virage. Il s’en était sorti indemne, mais après il avait beaucoup pleuré et on avait sorti l’artillerie lourde (un cubi de Cahors) pour le consoler. » La scène et le ton évoqueraient presque Les Tontons Flingueurs. Cela étant, en bouteille ou en « cubi », le malbec a beaucoup de vertus. Mais avec modération, c’est quand même préférable.
– C’est devenu fréquent sur les réseaux sociaux : quand on est mécontent d’un service public ou d’une enseigne privée, on l’interpelle. Directement. Et généralement ça marche. En l’occurrence, Gourmandise (c’est son pseudo) a posté ce tweet cette semaine : « Bonjour @TER_Occitanie. Un retour d’expérience en passant : sur la ligne de bus SNCF Cahors- Monsenpron, les arrêts ne sont pas toujours présents (pas de panneau LiO ou pas d’arrêt du tout…). Donc on ne sait pas où se placer pour attendre le bus, c’est très problématique! » La réponse n’a pas tardé : « Bonjour, merci pour ce signalement. Je fais suivre votre remarque auprès des équipes concernées. Je reste disponible pour toute autre info. » Sur ce Gourmandise a conclu justement : « Merci ce sera utile pour les touristes ! »
Visuel @DR