Migrants de Calais : La mise au point de la préfète
La représentante de l’Etat a fait le point sur les dossiers.
Le droit de réserve terminé, Catherine Ferrier, préfète du Lot, a balayé les sujets d’actualité. Sur la grippe aviaire, elle a tenu à rassurer avec l’appui de Stéphane Guiguet, directeur adjoint de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection de la population du Lot : « La situation du Lot est satisfaisante. Il n’y a aucun cas, aucune suspicion. Cela concerne un périmètre de 8 communes lotoises. »
Sur le schéma départemental de coopération intercommunale, la représentante de l’Etat a indiqué que « la majorité des délibérations est défavorable au schéma » : « Si on veut faire autre chose que des routes ou des cimetières il va falloir avoir des arguments. Beaucoup disent qu’il faut grandir sur la base des bassins de vie avec un scénario de l’éclatement des intercommunalités actuelles. » Sur le timing, elle a rappelé qu’il y aurait une réunion en janvier pour mettre en commun tous les amendements avec la possibilité d’un autre rendez-vous de travail en février.
Sur les migrants, la préfète a tordu le cou aux rumeurs qui couraient : « Nous avons accueilli à Saint-Pierre-Lafeuille 8 personnes qui venaient de Calais. Ce sont des Kurdes Irakiens qui ont connu la guerre. Ils ont fait une demande d’asile. Ils peuvent être affectés dans un CADA ou rester à Saint-Pierre-Lafeuille, un mois minimum ou au maximum jusqu’au mois de mars. Le premier jour, il y avait aussi 10 Afghans qui s’étaient trompés de bus. On a discuté avec eux, ils ne voulaient pas rester. Ils sont repartis en train avec l’accord de la SNCF. Les titres de transport seront réglés ultérieurement. » Les messages sont passés.