Michel Prosic, nouveau préfet du Lot, a pris ses fonctions
Une cérémonie a eu lieu à Cahors.
Ce lundi 10 février, Michel Prosic, nouveau préfet du Lot, a officiellement pris ses fonctions. Il a, à cette occasion, déposé une gerbe au pied du monument aux morts, place de Gaulle, à Cahors, en présence des autorités civiles et militaires. « J’ai toujours été sur le territoire. C’est une vraie marque de fabrique que je revendique : servir les citoyens en étant au plus près des politiques publiques » a déclaré le successeur de Jérôme Filippini, qui connaissait la Mecanic Vallée (il a été secrétaire général de la préfecture du Cantal), et qui n’a pas caché son impatience de découvrir « l’autre moitié du département ».
> Le 6 février dernier, Jérôme Filippini, à l’occasion de son départ, a tenu un beau discours ne manquant pas de remercier les élus, les représentants de la société civile, les médias, les agents de l’Etat, et son équipe rapprochée. Et de conclure : « J’ai toujours essayé d’agir pour que le Lot devienne ce que j’aimerais qu’il soit dans dix ans. Alors je vais vous en dire un mot pour finir. Le Lot en 2027, si tous les efforts s’unissent pour le construire, ce pourrait être un des premiers territoires de France « à énergie positive » : en matière d’environnement bien sûr, mais aussi d’agriculture, d’énergie, et d’attractivité. Un territoire qui produit plus de bien commun qu’il n’en consomme, et qui accueille plus qu’il ne rejette. Le Lot en 2027, ce pourrait être un département à la fois « actif et solidaire » : actif parce que les entreprises y sont bienvenues et aidées à s’installer, à se développer, à recruter ; et solidaire parce que personne n’est laissé sur le bord du chemin. Le Lot en 2027, ce pourrait être un territoire « préservé mais pas mis sous cloche ». Sous prétexte que le Lot offre un patrimoine remarquable, certains voudraient le conserver dans le formol, méconnaissant gravement une réalité : la beauté du Lot n’est pas qu’une oeuvre naturelle, c’est le produit de la main de l’homme, éleveur, cultivateur, tailleur de pierre, aménageur, entrepreneur. Alors faisons attention : si, pour la tranquillité des résidents secondaires, ou pour la bonne conscience des environnementalistes radicaux, on empêche toute activité, le Lot ne sera pas conservé, mais abîmé. Le Lot en 2027, ça pourrait être enfin, pêle-mêle : un champion de l’agriculture biologique, tiré par des appellations d’excellence ; un leader français de la truffe noire ; un paradis du sport de nature ; un laboratoire des industries de haute technologie en milieu rural ; un modèle de coopération territoriale, enfin, entre les acteurs locaux et l’Etat. Voilà, j’ai fait un rêve, et je me suis efforcé de le vivre avec vous pendant ces deux années et demi. D’ici 2027, comptez sur moi pour venir vérifier si ce rêve s’est traduit dans les faits ! »