L’UNSA éducation du Lot dit « non à l’autorité fonctionnelle des collectivités territoriales sur les adjoints gestionnaires »
Le syndicat dénonce le projet.
« Le projet était sorti par la porte et revient par la fenêtre… Si la loi est adoptée telle quelle, cela remet en cause la fonction du gestionnaire des collèges et lycées… ». Christine Laverdet, secrétaire départementale de l’UNSA éducation, Valérie Carles, secrétaire départementale SNPDEN-UNSA, et Catherine Plaux, membre de l’UNSA administration et intendance, tirent le signal d’alarme sur l’article 41 du projet de loi sur la différenciation, la décentralisation, et la déconcertation qui avait été supprimé par le sénat et qui est de retour sous la forme d’un amendement mettant en place « l’autorité fonctionnelle ».
« Il y a une grosse pression notamment de l’association des Régions de France… C’est une première étape vers une décentralisation. C’est une méconnaissance du fonctionnement des établissements. Cela remet en cause le code de l’éducation» souligne Christine Laverdet. « On va créer des tensions majeures entre les chefs d’établissements et les adjoints gestionnaires. L’établissement public local d’enseignement est un élément de stabilité et déstabiliser l’équipe de direction c’est déstabiliser l’ensemble de l’EPLE et cela aura des conséquences sur le pédagogique » rajouté Valérie Carles. « Nous demandons au gouvernement de retirer cette proposition qui remet en cause le principe d’égalité, et l’autonomie des établissements. Si ça ne devait pas bouger, nous n’excluons pas d’organiser des actions locales » concluent-elles. A suivre…
> « Nous avons eu une audience avec la vice-présidente du Département en charge de l’Education. Les députés ont été sollicités sur ce dossier et n’ont pas répondu pour l’instant. Une mobilisation est également prévue devant le rectorat à Toulouse ce 15 décembre » précise Christine Laverdet.
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