Des moyens vont être déployés pour faire baisser le taux de mortalité infantile.
Ce vendredi 14 novembre 2025, une démarche périnatalité inédite a été lancée dans le Lot. A l’issue de la réunion actant ce plan, les acteurs ont pris la parole. « Nous devons trouver des solutions pour contrer le taux de mortalité infantile dans le Lot, travailler à un accompagnement des mères » a indiqué en préambule Claire Raulin, préfète du Lot. « Tout décès d’un nouveau né est un décès de trop. Le taux pour le département du Lot est 6,2 décès pour 1000 naissances entre 2020 et 2022 contre une moyenne en France de 4 pour 1000. On s’est réuni pour partager le constat, pouvoir avancer et tirer des conclusions. Tout ceci est multifactoriel. Nous devons nous servir de l’exemple lotois pour en faire un territoire démonstrateur sur la périnatalité. L’objectif à court et à moyen terme est de faire diminuer ce taux. Le département du Lot a des atouts, a un maillage qui existe. Nous allons recruter quelqu’un pour mener ces travaux. Il y aura un plan de financement, des actions engagées » a expliqué Didier Jaffre, directeur général de ARS Occitanie. « On ne peut pas rester insensible à l’augmentation du taux de mortalité. Notre rôle est d’alerter et d’agir rapidement. Notre objectif, collectivement, est d’améliorer les choses » a souligné Jean-Marc Vayssouze-Faure, sénateur du Lot. « C’est un défi gigantesque pour notre pays. L’idée est que notre département devienne un laboratoire dont les solutions feront école en région et au plan national. Je salue la mobilisation de chacun » a rajouté Aurélien Pradié, député du Lot, qui a annoncé avoir sollicité des « fondations d’entreprises pour des financements ».
> Sur le taux de mortalité infantile, Sonia Neurrisse, directrice générale du centre hospitalier de Cahors, a apporté une précision de taille : « Il n’y a pas de surmortalité infantile hospitalière. On veut faire une analyse précise : identifier les causes, travailler avec tous les acteurs et trouver des solutions d’accompagnement. »
