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Lot : Noé Alayrac et Lucas Aubeleau vont concourir pour le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2024


La finale des Ovinpiades aura lieu le samedi 24 février 2024, au salon international de l’agriculture à Paris.

A la ferme du lycée agricole de Pamiers, la finale régionale Occitanie a réuni plus de 70 élèves, âgés de 16 à 24 ans, issus des établissements d’enseignement agricole du territoire.

Pour être les meilleurs jeunes bergers d’Occitanie, les candidats ont dû réaliser avec brio une série d’épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, ou encore lui parer ses onglons…

Noé Alayrac – CFAA du Lot (46), Lucas Aubeleau – lycée de Figeac (46), Etienne Landais – Lycée agricole de Saint-Gaudens (31), Marie Armengaud, Hugo Vaysse et Antonin Valat – Lycée agricole de la Cazotte (12) auront la chance de concourir pour le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2024, lors de la finale nationale, le samedi 24 février 2024, au salon international de l’agriculture à Paris. La région Occitanie sera donc représentée avec fierté par ces 6 finalistes face à 34 autres candidats.

Nouveauté : Après près de 10 ans d’absence, la France relance les Ovinpiades mondiales. Une quinzaine de délégations étrangères sont invitées à participer à la 3ème « Coupe du Monde des Jeunes Bergers ». Ainsi une trentaine de jeunes âgés de 18 à 23 ans, suivant une formation agricole ou déjà en activité, se disputeront le titre de Meilleur Jeune Berger du Monde, du 25 mai au 1er juin 2024. Le Meilleur Jeune Berger et la Meilleure Jeune Bergère des Ovinpiades nationales 2024 auront l’honneur de porter les couleurs de la France.

Au programme : une compétition itinérante pour découvrir la diversité de l’élevage ovin où ils retrouveront les épreuves mythiques des Ovinpiades nationales et 2 nouveautés : tonte et pose de clôture mobile. Après être accueillis à Paris, ils embarqueront dans un bus habillé aux couleurs des Ovinpiades vers le Limousin, l’Aveyron, l’Auvergne, la Bourgogne et la Bergerie Nationale de Rambouillet.

Les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont une invitation à découvrir le métier d’éleveur de brebis, à travers des gestes concrets et des échanges avec des professionnels.

> A la rencontre de la nouvelle génération d’éleveurs de brebis

Dans le cadre du programme Inn’Ovin, Interbev Ovins et l’ensemble de la filière ovine organisent les 19èmes Ovinpiades des Jeunes Bergers. Lors de ce concours, le métier d’éleveur de brebis dévoile ses atouts pour susciter des vocations.

Dans les prochaines années, plus d’1 éleveur de brebis sur 2 partira à la retraite. En 2022, seulement 46% de la viande ovine consommée sur le territoire est produite en France, le reste est importé. Pour assurer le renouvellement des générations mais également le maintien de sa production, la filière ovine propose de nombreux emplois : chef d’exploitation, éleveur, technicien, salarié d’un service de remplacement, etc.

Depuis plus de 20 ans, la filière ovine travaille à rendre le métier d’éleveur de brebis attractif (technique, rémunération…) pour assurer sa transmission et sa durabilité. C’est d’ailleurs pour relever ces défis que le programme de relance « Inn’Ovin » a été mis en place. Les Ovinpiades sont l’une des actions phares. Ce concours montre la volonté de la filière d’installer une nouvelle génération. Ce travail sur le long terme commence à porter ses fruits. Selon le recensement général agricole 2020 réalisé par l’Institut de l’Elevage (IDELE), le départ de 500 éleveurs possédant plus de 50 brebis est compensé par 500 installations, chaque année, soit 1 départ pour 1 arrivée.

« Depuis 3 ans, nous avons atteint l’équilibre entre cédants et candidats à l’installation en ovins viande. Mais, les installations sont encore insuffisantes pour assurer la durabilité de la production de viande et de lait française. Les élevages sont en mutation. Les entrants s’installent avec des troupeaux de brebis plus petits. Cependant, les élevages sont plus compétitifs et produisent davantage sous signe de qualité. Ils représentent 18% des élevages ovins/caprins, soit +6% en 10 ans. A noter aussi que ce métier est l’un des plus féminisés. 1 ferme ovine sur 3 est dirigée par une femme.  » analyse Patrick Soury, président de la section ovine d’Interbev et d’Inn’ovin.

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