Lot – Elections législatives 2022 : Carole Delga soutient Rémi Branco et Christophe Proença
La présidente de la Région Occitanie n’a pas mâché ses mots notamment contre la Nupes et Aurélien Pradié.
Ce 7 mai, après un tour sur le marché de Cahors, et l’inauguration du musée Henri Martin, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, a poursuivi son étape lotoise (avec un tee-shirt « Sacrée Lotoise »achetée dans une boutique cadurcienne) par une séquence plus politique en rejoignant Arcambal où Rémi Branco organisait une de ses rencontres de terrain autour d’un « tube » Citroën de produits locaux.
Jean-Marc Vayssouze, Vincent Labarthe, Serge Rigal, Martin Malvy, Guillaume Baldy, Christophe Proença, Catherine Marlas, Maryse Maury, Geneviève Lasfargues, Marc Gastal, Vincent Bouillaguet, Nelly Ginestet, Véronique Arnaudet, Jean-Claude Sauvier… étaient notamment présents dans l’assistance.
« Je suis le candidat d’une gauche du réel, du concret. Ma campagne sera itinérante. Nous allons passer dans tous les villages, aller à la rencontre de tous les habitants. Il faut renouer le dialogue. Je veux servir mon territoire en combattant par exemple les déserts médicaux en local avec notre projet de maison de santé » a lancé Rémi Branco mettant en avant les valeurs qui lui sont chères : écologie, Europe, laïcité, avant d’enchaîner : « Il faut que le député soit fédérateur pour apporter des réalisations concrètes. Moi, je veux être un député qui travaille et pas un député béni-oui-oui ou un député qui dit non à tout, qui gesticule, qui éructe à l’assemblée…L’avenir du Lot, c’est donner un avenir à la jeunesse. Je veux aussi que le Lot soit le département où les personnes âgées vivent le mieux en devenant département pilote. »
Carole Delga a ensuite enchaîné en évoquant l’actualité politique nationale à gauche : « Je reste fidèle à mes valeurs. Je ne m’abaisse pas, je ne m’aplatis pas. Je n’ai pas de leçon à recevoir à gauche, ni de personne d’ailleurs. Nous devons avoir Rémi et Christophe comme députés du Lot. Ce sont ceux qui ont le plus envie de servir les gens. Ils aiment ce territoire passionnément. Pas la peine d’être sur les plateaux TV et dans le Figaro… avec Rémi et Christophe nous aurons des députés utiles qui travaillent localement. Rémi et Christophe, on ne pourra pas les acheter avec des titres, et des maroquins. La différence entre moi, Rémi Branco, et Aurélien Pradié, c’est que nous, nous avons travaillé, dirigé. »
Elle a conclu avec émotion en évoquant l’Ukraine qu’il faut continuer à soutenir militairement et en fustigeant le projet de retraite à 65 ans d’Emmanuel Macron et les promesses de la Nupes : « La retraite à 65, ce n’est pas possible pour certaines professions, les ouvriers, les aides soignantes… mais la retraite à 60 ans, ce n’est pas possible non plus, on ne rase pas gratis. » La campagne est lancée.
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