Lot : Des Assises départementales du social pour des politiques adaptées

Elles se sont déroulées ce 11 octobre.

Comment lutter contre la précarité et l’exclusion en facilitant l’accès aux droits et à l’accompagnement. Comment associer les citoyens pour construire des politiques sociales adaptées. Voici les principaux thèmes qui ont été abordés lors des 1ères Assises départementales du social qui se sont déroulées le mardi 11 octobre 2022, à Pradines. C’est naturellement le Département du Lot, en tant que chef de file des solidarités (la moitié de son budget est consacré à ces politiques), qui a organisé cet évènement. Il a rassemblé tous les acteurs clés du domaine social : élus, associations, institutions, citoyens, universitaires… L’essentiel de la journée a été consacré à des ateliers, animés par l’association Empreintes citoyennes. Serge Rigal, président du Département du Lot, et Nicolas Regny, secrétaire général de la préfecture et sous-préfet de l’arrondissement de Cahors, ont ouvert ces assises aux côtés de Nelly Ginestet, vice-présidente du Département en charge de l’action sociale, de la lutte contre l’exclusion et de la protection de l’enfance. Serge Rigal s’est adressé à l’assemblée de 150 personnes fixant le cap : « Nous devons porter avec fierté l’action sociale et être fier de créer du lien social, d’apporter de l’aide, de l’écoute, de prendre le temps de lutter contre l’exclusion, d’imaginer des solutions, de mobiliser des financements au service des autres. Voilà pourquoi nous avons décidé de vous associer à cette ambition en vous réunissant, sous un format participatif et ouvert. Nous avons besoin de votre expérience, de votre expertise, tant du côté des professionnels que du côté des usagers et des bénéficiaires de l’action sociale. Le non-recours aux droits, c’est-à-dire le fait pour une personne qui pourrait bénéficier d’une aide, qui y a pourtant droit, de ne pas la demander n’a jamais été aussi fort dans notre pays. Pourquoi ? Comment diminuer cette autocensure ? Comment prendre en compte tous les besoins d’une personne en difficulté qui se présente à nous sans lui faire vivre un jeu de ping-pong entre différentes structures et la considérer comme un tout, cumulant parfois des problèmes financiers ou matériels, relationnels, de santé ou autres ? Et comment l’aider vite et au mieux alors que souvent, nous n’avons qu’une partie de la réponse chacun de notre côté alors que la réponse est globale ? Comment s’adapter à chacun tout en gardant un socle commun ? Ensemble, à nous d’être suffisamment imaginatifs et créatifs pour que nous puissions apporter des réponses à ces défis et ce dans la durée. Je souhaite d’ailleurs que ces assises du social deviennent un rendez-vous régulier de nos échanges, ce qui nous permettra dans le temps non seulement d’enrichir nos réflexions, de croiser nos expériences, de monter des projets nouveaux et de mieux calibrer nos actions. »