Le point sur la situation en Occitanie.
Le moustique tigre fait l’objet d’une surveillance renforcée en Occitanie comme partout en France, en raison de sa capacité à transmettre des maladies comme la dengue, le chikungunya ou le Zika.
Pour limiter le risque d’importation et d’implantation de ces maladies, cette surveillance s’accentue chaque année du 1er mai au 30 novembre, période durant laquelle ces moustiques sont les plus actifs. En métropole, la majorité des cas signalés sont des cas importés, c’est-à-dire qu’ils concernent des personnes ayant contracté la maladie lors d’un voyage dans une zone où ces virus circulent. L’objectif de la surveillance est alors d’éviter et de maîtriser la mise en place d’un cycle de transmission « autochtone » de ces maladies tropicales, c’est-à-dire des cas de personnes n’ayant pas voyagé, mais étant contaminées via la piqûre d’un moustique tigre en métropole.
En Occitanie, du 1er mai au 13 août 2025, ont été identifiés :
– 74 cas importés de dengue, 90 cas importés de chikungunya et 1 cas importé de Zika
– 28 cas autochtones de chikungunya : 15 dans le Gard et 13 dans l’Hérault (voir infra).
– 1 cas autochtone de dengue : dans le Lot.
Afin de limiter le risque de transmission autochtone, 230 prospections entomologiques et 145 traitements de lutte anti-vectorielle ont été réalisés dans l’entourage des cas.
Un premier cas autochtone de dengue dans le département du Lot a été identifié le 20 juillet 2025 sur la commune de Lalbenque dans le secteur de Marcenac. Aucun autre cas n’a été signalé localement depuis cette date.
Pour rappel : autour de chaque cas signalé, des investigations et mesures de gestion sont déployées par les services de l’État, l’ARS Occitanie, Santé publique France et Altopictus (Opérateur de démoustication de l’ARS), en lien avec les professionnels de santé du territoire. Ces actions comprennent notamment :
– Des enquêtes entomologiques pour identifier la présence de moustiques tigres autour des lieux de passage de la personne malade.
– Des opérations de démoustication ciblées, visant à éliminer les gîtes larvaires et les moustiques adultes dans les secteurs concernés. Les riverains sont informés en amont de ces interventions.
– Une sensibilisation renforcée de la population autour des zones concernées, menée conjointement par Santé publique France et l’ARS,
– Une sensibilisation des professionnels de santé locaux pour renforcer le signalement de tout nouveau cas suspect.





