Lot : « Antisémitisme », insultes… Divorce consommé entre le PCF et la LFI
Polémique entre les 2 partis.
Tensions entre le PCF du Lot et la LFI 46 et plus précisément Thierry Grossemy. Tout a commencé sur les réseaux sociaux et a depuis basculé dans la réalité. Le 26 mars sur sa page Facebook, le PCF du Lot a publié le courrier « envoyé – aux militants – suites aux insultes que les communistes ont subies ce week-end » : « Nous venons de voir sur le compte Facebook de Thierry Grossemy le post suivant : « Hier je me suis fait traiter d’antisémite par des communistes Lotois ! avec l’accord de leur secrétaire départemental ! Que ces salopards reprennent les thèmes de l’extrême droite montre bien qu’ils sont plus près de Doriot que de Thorez. et Duclos!» Thierry Grossemy, à l’image de son mentor Jean-Luc Mélenchon, pratique le mensonge et l’insulte. Mensonge, parce qu’aucun communiste du Lot n’a traité Thierry Grossemy d’antisémite. Les communistes du Lot s’offusquent de la tendance de la LFI nationale notamment avec le dernier visuel reprenant les codes des antisémites des années 30 qui n’ont servi qu’à légitimer Hanouna et décrédibiliser l’action du 22 mars. Insultes, parce qu’il nous traite de salopards et de nazis comme l’avait fait en son temps Jean-Luc Mélenchon envers Fabien Roussel. Cela fait plusieurs temps que nous prenons des distances avec la LFI du Lot. Nous n’acceptons pas, par exemple, son attitude revancharde qu’il a envers le député du Lot, Christophe Proença, avec une affiche disant « Dégage » à son encontre. Nous sommes tous attachés à l’unité mais elle ne peut pas se faire à coup d’insultes. Nous sommes pour un débat politique apaisé et respectueux à gauche, où nous pouvons exposer nos accords et désaccords sans se faire insulter. Avec ce post, trop c’est trop, nous comparer à un nazi est un casus belli. Ce post signe la fin de toutes possibilités de discussion avec la LFI dans le Lot. Ce post est diffamatoire et insultant à mon encontre et à celui de tous les communistes du Lot, je porterai plainte à titre personnel et pour la fédération PCF du Lot contre Thierry Grossemy. »
Un comité départemental doit se réunir ce jeudi 27 mars pour « tirer les conséquences de cette situation ». « Nous voulons une gauche unie, respectueuse de sa diversité et non d’un parti qui joue sa carte personnelle. On doit revenir à l’ADN de la gauche pour reconquérir les classes populaires » a précisé Jean-Christophe Vialaret, secrétaire départemental du PCF 46.
> Nous n’avons pas réussi à joindre Thierry Grossemy au moment de la publication de cet article.