Loi antiterroriste : Aurélien Pradié en première ligne
Le député du Lot a fait le point sur le projet de loi.
« Je vais veiller à rendre compte de ce que je fais à l’assemblée nationale au cours de mon mandat. C’est pour moi une exigence. » Aurélien Pradié, député du Lot, a rappelé un de ses engagements de campagne ce vendredi 29 septembre avant d’évoquer les débats sur le projet de loi antiterroriste : «Il y a eu près de 40 h de débat et près de 40 h d’audition. Le débat s’est positionné pour savoir s’il fallait prolonger l’état d’urgence. Je pense que l’on ne peut le poursuivre en l’état. Cette situation n’est pas tenable ni pour les Français, ni pour les forces de l’ordre. Depuis les attentats, le ministre nous a dit que nous traversions une des périodes les plus difficiles. »
Et de regretter les « positions caricaturales » de sa propre famille politique mais aussi de l’extrême gauche. Le député du Lot a déposé 13 amendements lors du dépôt du texte. « Un a été retenu par l’assemblée et vise une meilleure information des maires dans le cadre des mesures de sécurité prises par les préfets sur les communes » a-t-il précisé avant d’énumérer les 3 points de désaccord qu’il a avec le gouvernement :
– L’assignation à résidence qui sera remplacée par une assignation sur la commune. « C’est pour moi une bêtise absolue, un danger immense » a déclaré l’élu lotois
– Lors de manifestations avec des périmètres de sécurité, des personnes qui refusent de se soumettre aux contrôles seront simplement reconduits aux limites du périmètres
– Fermeture des lieux de culte où il y a une propagation de la haine. « Dans le cadre de la loi, cette fermeture ne sera plus définitive » s’est insurgé Aurélien Pradié
« On aura une dernière lecture après l’examen du sénat. Je redéposerai une série d’amendements. En l’état je ne souhaite pas m’opposer à ce texte. Si sur ces 3 mesures le gouvernement évolue, je voterai pour » a conclu le parlementaire. A suivre…