Ligne POLT : Les élus et les associations « demandent un plan d’action à très court terme pour que cesse le grand déclassement »
Conférence de presse ce 19 février 2024.
Une conférence de presse avant la réunion du comité de suivi trimestriel de la ligne POLT qui se déroulait à la préfecture du Lot, ce 19 février, pour ne pas rester en gare. Serge Rigal, président du Département, Pascal Coste, président de la Corrèze, Jean-Claude Sandrier et Jean-Noël Boisseleau d’Urgence Ligne POLT et Destination train de nuit, Georgette Laporte et Lionel Maury de Tous ensemble pour les gares mais aussi Frédéric Gineste, vice-président du Conseil départemental en charge des Infrastructures de mobilité, André Mellinger et Guillaume Baldy, vice-présidents du Département, ont fait part de leur colère.
« Plus ça va, moins ça va ! Les travaux ont eu lieu mais cela n’a pas amélioré la desserte. Sur 11 départs quotidiens entre Paris et Toulouse, seuls 5 s’arrêtent en gare de Cahors. Je suis toujours à la recherche des 6 autres… et sans compter les locomotives qui tombent en panne à répétition » a dénoncé Serge Rigal.
Même son de cloche pour Pascal Coste : « On vit le grand déclassement. Le maître mot de la SNCF, c’est la rentabilité. Aujourd’hui, si on doit aller à la capitale, pour des raisons familiales ou professionnelles, il faut prendre la voiture. C’est catastrophique. La SNCF n’est pas un tiers de confiance. Elle va pousser des défenseurs du service public comme nous à demander l’ouverture à la concurrence. »
« La situation dans laquelle nous sommes, c’est du jamais vu. Nous demandons un plan d’action à très court terme. Il faut que la SNCF et l’Etat se mettent à la hauteur de ce qui est train de se passer. Un plan précis, concret, immédiat sinon c’est se foutre de nos territoires. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Théoriquement d’ici un an et demi, 16 rames neuves vont arriver pour 11 allers-retours. Nous demandons 14 allers-retours sur la ligne Paris-Toulouse avec l’achat de rames supplémentaires. Les crédits du plan Borne doivent être utilisés pour l’achat des rames et améliorer le temps de parcours » a martelé Jean-Claude Sandrier.
« Nous demandons un terminus à Toulouse et pas à Brive » a rajouté Georgette Laporte. André Mellinger a souligné l’importance pour le Figeacois mais aussi pour Rocamadour ou d’autres de prendre en compte les correspondances. A suivre…
> La réunion du comité de suivi trimestriel de la ligne POLT a eu lieu en présence de Matthieu Chabanel, président de SNCF Réseau, et Christophe Fanichet, président de SNCF Voyageurs et des responsables de l a DGITM et de SNCF intercités. Le ministre des transports, Patrice Vergriete, est intervenu en Visio en préambule.
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