Les Jardins de Marquayrol : La Mission Bern va booster l’économie lotoise
Elle va permettre de faire travailler exclusivement des entreprises du département.
Samedi dernier, sous un soleil hivernal, plus de 30 bénévoles ont participé au premier chantier de l’année 2023 visant à valoriser les jardins de l’ancienne propriété du peintre Henri Martin. Avec la récompense que constitue l’enveloppe de 300 000 euros attribuée par la Mission Bern à l’ARJEHM et à Jean-Jacques Lala, propriétaire des lieux, l’enthousiasme des participants était décuplé car le chantier est vaste et le projet résolument ambitieux.
Pour Jean-Pierre Alaux, le président de l’ARJEHM, « la reconnaissance par la Fondation du Patrimoine du travail entrepris depuis 15 mois par les quelque 600 membres de l’association est non seulement un encouragement mais surtout un levier extraordinaire pour donner à Marquayrol une vocation patrimoniale mais aussi culturelle au cœur de la vallée du Lot ». « Ce sera un atout fabuleux ! » insiste-t-il.
Du reste, la Direction Régionale à l’Action Culturelle ne s’y est pas trompée en débloquant une enveloppe de 15 000 euros pour initier les premières études de valorisation et de médiation du Domaine de Marquayrol. Et Jean-Pierre Alaux d’ajouter : « La Mission Bern va faire travailler exclusivement des entreprises du Lot. C’est notre parti pris. Ainsi les murs de soutènement des jardins vont être refaits ou consolidés par l’entreprise Rouquié de Sauzet, spécialisée dans la préservation du patrimoine. La réfection de terrasse de la maison Henri Martin sera confiée à Occitanie Pierres de Cahors ; les huisseries sont refaites à l’identique par l’entreprise SOP Menuiserie de Flaujac-Poujols. Quant à la remise en eau des bassins, c’est Quercy Aménagement, société basée à Bélaye, à qui sera dévolue cette tâche »
Enfin, il convient de préciser que c’est l’architecte-paysagiste DPLG Guillaume Laizé qui a été choisi pour structurer et redessiner les jardins et les paysages entourant l’atelier et la maison du peintre au plus près de l’environnement qui prévalait au début du XXème siècle, quand Henri Martin avait fait de Marquayrol « son petit Giverny ».
A noter que le prochain chantier de bénévoles se tiendra le samedi 11 mars.
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