Les défenseurs de la ligne Cahors-Capdenac se regroupent
Des associations s’unissent pour organiser un débat public.
« Souhaitant la préservation de la voie ferrée Cahors-Capdenac qu’elles considèrent d’intérêt général pour le département ainsi que pour les générations présentes et futures, nos associations citoyennes ont décidé de se regrouper afin de se donner les moyens d’obtenir un débat public ainsi que la transparence sur les études et documents inhérents au projet » a expliqué Isabelle Eymes de @ Cahors l’Humain D’abord. Ce collectif (qui regroupe @ssociation Citoyenne l’Humain D’abord – Quercyrail – Groupement Associatif de Défense de l’Environnement du Lot – Association de Préfiguration du train touristique Cahors-Capdenac – Association pour la Réouverture de la Ligne Ferroviaire Cahors-Capdenac-Figeac) communique : « Le projet du Département du Lot de réaliser une voie dite « verte » en lieu et place de la voie ferrée Cahors-Capdenac semble vouloir s’imposer arbitrairement, sans tenir compte ni de l’avis des populations riveraines ni des attentes de l’ensemble de la société civile du Lot. Son tracé apparaît extrêmement coûteux et surabondant compte tenu de la qualité et de l’importance du réseau de chemins déjà existant. Il implique le démantèlement irréversible de la ligne ferroviaire. Au-delà des gesticulations et propagandes du moment, ce projet interroge le développement de notre territoire et l’avenir que nous lui construisons.
Par la réalisation d’un axe transversal via la voie ferrée Cahors-Capdenac avec son étoile ferroviaire à quatre directions toujours en activité, et via une voie verte Soturac-Cahors, notre département sera susceptible de relier l’Aveyron et le Lot et Garonne en favorisant une mobilité multimodale et complémentaire, entre route, rail et itinéraires de randonnée alternatifs au plus grand bénéfice de tous : voyageurs, randonneurs, touristes et entreprises. Au lieu de cela, le Grand Figeac souhaite un train touristique, le Grand Cahors une voie-verte. Ces projets divergents traduisent un manque de vision globale du développement de la vallée. Aussi, souhaitant la préservation de la voie ferrée Cahors-Capdenac qu’elles considèrent d’Intérêt Général pour le département ainsi que pour les générations présentes et futures, nos associations citoyennes ont décidé de se regrouper afin de se donner les moyens d’obtenir un débat public ainsi que la transparence sur les études et documents inhérents au projet. Pour cela, nous nous réservons la possibilité de saisir les instances de médiation compétentes prévues par le législateur. Ainsi, face aux silences des responsables locaux, une demande de restitution de la dernière étude du Conseil Départemental sur la faisabilité d’un train touristique a d’ores et déjà été adressée à la Commission d’Accès aux Documents Administratifs.
Dans l’attente, nous demandons le gel de ce projet et un moratoire sur toute décision susceptible d’engager de façon irréversible l’intégrité et l’avenir de la ligne ferroviaire Cahors-Capdenac. Nous demandons que les élu-e-s départementaux nous reçoivent en concertation avec des représentants de l’État. Nous invitons les citoyens et les associations qui se sentent concernés à nous rejoindre afin de promouvoir un choix partagé, au service de l’intérêt de tous et non d’intérêts privés ou partisans. »