Les chiens Hutch et Roch du Centre National d’Instruction Cynophile de la gendarmerie de Gramat ont permis de retrouver le corps de Maëlys
Les enquêteurs ont sollicité dans le dossier une unité « unique en France ».
Le Groupe National d’Investigation Cynophile (GNIC), créé en 2002, unité opérationnelle rattachée au Centre National d’Instruction Cynophile de la gendarmerie de Gramat, est revenu sous les feux des projecteurs dans l’affaire Maëlys (avec des reportages dans Le Parisien et sur BFM). En effet, ce sont deux chiens de l’unité gramatoise qui ont permis de retrouver le corps de la petite fille au-dessus de Saint-Franc en Savoie. « Le GNIC est composé de 6 personnels maîtres de chiens qui conduisent chacun, en moyenne, deux chiens. C’est une unité unique en France qui apporte son concours à tous les services d’enquêtes de police ou de gendarmerie, ainsi qu’à toutes les juridictions qui expriment un besoin particulier de recherche de « restes humains » » explique le lieutenant-colonel Paul Bétaille commandant en second du Centre National d’Instruction Cynophile de la gendarmerie de Gramat. « Dans le dossier Maëlys, le groupe est intervenu à plusieurs reprises. Il y a quelques jours, deux maîtres de chiens sont partis avec leurs animaux. Le mis en cause a conduit les enquêteurs sur un large secteur et c’est là où les chiens prennent toute leur dimension. Cela permet de gagner du temps et de conduire à la découverte d’éléments clefs. Les chiens qui ont été mis à contribution, Hutch et Roch, sont de race springer spaniel. C’est une race qui est particulièrement adaptée à ce type de mission et à cette configuration du terrain ; ces chiens sont particulièrement doués en matière de franchissement. Le GNIC a aussi des bergers belges malinois qui sont aussi compétents » poursuit-il.
> Le Groupe National d’Investigation Cynophile réalise trente à quarante interventions par an sur l’ensemble du territoire national mais aussi dans les DOM-TOM et à l’étranger.