Le solide coup de fourchette du chef de l’Etat
Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.
– Voilà de quoi vous faire préférer le train. Et pas seulement pour des questions environnementales ou davantage profiter des paysages. Nous sommes le… 8 juin 1929. Le Président de la République Gaston Doumergue rejoint Toulouse et choisit le chemin de fer. Il se rend dans la ville rose pour y célébrer le 700ème anniversaire de l’université. Le chef de l’Etat fait montre d’un bel appétit. Tout en voyageant, il lui sera servi au déjeuner le menu suivant : « Œufs pochés Petit Duc, Côtes d’Agneau Renaissance, Laitues au Porto, Pâté de Caneton Périgourdine, Salade Danicheff ». Une petite sieste et au dîner, sont proposés : « Consommé aux Paillettes d’Or glacé, Langouste Thermidor, Ris de Veau Rachel, Poularde à la Gelée, Salade de Cresson, Rocher de glace, Desserts ». Ce rappel est proposé par le compte Twitter Menustory dont l’objet se résume ainsi : « Les menus de l’histoire, l’histoire des menus. » Mais ce n’est pas tout. On apprend aussi qu’avant le brouhaha des cérémonies officielles à Toulouse, Gaston Doumergue passe la nuit dans le train présidentiel… en gare d’Arcambal. Jugée plus calme que celle de Cahors, et plus aisée à sécuriser. Quant au ministre de l’Air, il a logiquement rejoint Toulouse en avion. On doute cependant qu’il ait bénéficié d’un même soin en terme de gastronomie. Réaction amusée d’un internaute au vu du menu présidentiel : « Ça a un peu baissé niveau restauration dans le Paris- Toulouse. » Pas faux.
– Une question qui a sacrément agité les réseaux cette semaine : « C’est quoi pour vous le nord de la France ? ». Six réponses avec schéma étaient proposées par l’auteur de tweet, Sdeb Wall, qui se présente ainsi : « Montpelliérain désormais sur Paris. Ici pour vous donner de la bonne humeur. » Il a parfaitement réussi son coup en lançant ce débat. Les réponses ont été nombreuses, se référant soit aux cartes suggérées (allant du seul Nord-Pas-de-Calais à une version englobant toute la France sauf la bande littorale méditerranéenne en passant par une ligne médiane) soit à des notions géographiques (partage des eaux), historiques, linguistiques, ou à des souvenirs ou impressions personnels. Une lecture assez amusante. On a relevé cette réponse d’un certain Fennecok : « Habitant à Toulouse, pour moi, Bordeaux et Lyon c’est déjà le Nord, en règle générale tout ce qui est au-dessus de Cahors ou d’Albi c’est déjà le Nord. » De fait, beaucoup de twittos ont proposé une ligne Cahors- Montélimar pour marquer cette « frontière ». Et vous, vous auriez répondu quoi ?
– On a repéré cette semaine une belle série de photos signées Joyce Voltaire, sur Twitter, avec en vedette le Pont Valentré (comme souvent il est vrai). Un monument emblématique dont une société spécialisée, La Boutique du Tirage, propose des impressions grand, voire très grand format (poster ou déco murale) à partir d’une photo ancienne. Il en coûte quand même plus de 125 euros pour une reproduction XL (150 x
100 cm).
– Terminons par ce portrait de Nicolas Thervet, élève de l’École nationale de l’Administration, qui a posé ses valises dans le Lot pour effectuer un stage de sept mois à la préfecture. Un article publié logiquement dans le numéro de juin de « La lettre de l’État dans le Lot ». Premières impressions du stagiaire au CV déjà long comme le bras : « Je ne connaissais le Lot que par son histoire et sa culture, particulièrement riche, mais je n’avais jamais eu l’occasion de m’y rendre. Je découvre un département avec une forte identité, qui bénéficie de nombreuses dynamiques autour des enjeux d’agriculture, d’industrie et de patrimoine. En seulement deux semaines, j’ai eu la chance de rencontrer un territoire qui est au cœur également des défis de l’action de l’État, en lien avec les collectivités, notamment en matière économique, sociale et environnementale. Je suis très heureux de pouvoir y demeurer sept mois et de pouvoir travailler sur des enjeux clés des politiques publiques, tout en allant à la rencontre d’un territoire d’une richesse et d’une diversité importantes. » Il est par ailleurs rappelé dans la Lettre que le second tour des élections municipales fixé le 28 juin, concernera, dans le Lot, 29 communes. Soit 23 communes partiellement pourvues : Assier, Aynac, Le Bouyssou, Camburat, Carennac, Carlucet, Catus, Crayssac, Duravel, Frayssinet, Frayssinhes, Les Junies, Labastide-du-Vert, Lunegarde, Mayrinhac-Lentour, Miers, Padirac, Rocamadour, Saint-Médard, Saint- Sulpice, Terrou, Teyssieu et Thémines. Mais aussi 3 communes non pourvues : Figeac, Lalbenque et Puy-l’Évêque. Et enfin 3 communes sans candidats au premier tour : Lauzès, Orniac et Sabadèl-Lauzès.
Photo DR