Le PS 46 « est historiquement inscrit dans le combat des femmes »
Communiqué ce 8 mars.
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Gaëligue Jos, Première secrétaire fédérale du PS du Lot et Geneviève Jacquot, secrétaire fédérale chargée des droits des femmes, communiquent : « Parmi les valeurs au service du progrès humain dans toutes ses dimensions, le Parti socialiste est historiquement inscrit dans le combat des femmes, et à l’occasion de cette journée internationale du 8 mars, réaffirme son engagement auprès de toutes celles qui se battent pour l’accès à leurs droits et à l’égalité réelle entre les hommes et les femmes. Les droits des femmes à disposer de leur corps sont menacés partout dans le monde et jusqu’en Europe. Ce combat universel doit être mené sans concession. Progressistes, nous serons notamment vigilants-es sur les dispositions des lois sur le viol et le consentement, afin de lever toute ambiguïté sur leur interprétation. Ces faits ne cessent d’être présents dans l’actualité, notamment dans les affaires d’inceste et de violences intra-familiales récentes. Grâce aux réseaux sociaux et à la libération de la parole, les victimes osent désormais s’exprimer davantage pour témoigner et dénoncer. Mais cette parole n’est pas toujours prise en compte comme il le faudrait, voire parfois encore dénigrée. Avec le confinement, les dernières années 2019/2020 ont vu l’explosion des décès sous les coups de conjoints violents. Inacceptable, après le Grenelle des violences conjugales, car les réponses ne sont toujours pas à la hauteur. Si la pratique et la légalisation de l’IVG, de la contraception, de l’introduction de l’éducation sexuelle dans les programmes scolaires, ainsi que la déconstruction des stéréotypes liés aux genres, ont été améliorés dans tous ces domaines, il reste qu’il manque encore un vrai service public d’aide aux victimes : en plus du 3919, des aides financières pour soutenir les associations qui œuvrent pour sauver des vies et soutenir les femmes en difficulté, des droits nouveaux pour l’accès à l’IVG (allongement du délai d’accès, expérimentation de la pratique chirurgicale par les sage-femmes, prise en compte de la détresse psycho-sociale), entre autres. A ceci, s’ajoutent les inégalités économiques et salariales, mettant à mal l’indépendance matérielle des femmes, sur la santé (décrochage des revenus au moment des naissances), le logement, les transports, les carrières, et donc leurs retraites. Aujourd’hui, l’écart salarial moyen homme/femme reste élevé, environ de 25 % sur l’ensemble de la carrière et de 9 % à travail égal, à poste égal. Souvent à temps partiel, victimes du phénomène des « doubles journées » (travail salarié et gratuit à la maison), les femmes passent en moyenne 95 minutes dans les tâches parentales, contre 21 minutes pour les hommes, sans parler de la charge mentale. De plus, la crise du Covid-19 a mis en lumière leur surreprésentation dans les métiers exposés et peu valorisés (90 % d’infirmières, caissières, en première ligne de la pandémie). L’école a un rôle fondamental pour lutter contre la discrimination, pour déconstruire les stéréotypes genrés qui influent sur l’égalité réelle entre filles et garçons, dans l’orientation, les carrières professionnelles et politiques. Il faut donc éviter de continuer à reproduire les schémas sociaux de dépendance économique des femmes, encore victimes de discrimination de genre. Lutter pour l’égalité économique hommes/femmes, c’est aussi défendre la moitié de l’humanité, c’est rendre concrète la promesse républicaine d’égalité, mais c’est aussi renforcer la cohésion sociale en empêchant que nombre de nos concitoyennes et de leurs enfants ne tombent dans la pauvreté et la précarité. Pour aider la cause des femmes en ce jour dédié, et pour leur rendre un hommage mérité, vous pouvez prendre en photos les femmes fortes, courageuses et inspirantes de votre entourage. »
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