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Le musée Henri Martin tout en cadence]s


Quatre univers sont à découvrir jusqu’au 31 décembre à Cahors.

Lors du vernissage de cadence]s, c’est le fils de Pierre Andrès qui a fait découvrir la première section de l’exposition avec Les machines singulières de son père. Eléphant, oiseau, girafe…Elles attendent qu’on les actionne.Des boules en bois suivent des chemins tracés ou aléatoires. L’enfance est toute proche. On découvre ensuite des boro accrochés au mur, ces couvertures de futon japonaises, bleues comme les vagues d’Hokusai, constituées de lambeaux de tissus cousus de sorte à constituer des patchworks qui prolongeaient, dans la société paysanne japonaise, la vie des vêtements portés par les générations successives.

IMG_0138La deuxième section met en oeuvre les collections du musée des Abattoirs de Toulouse et celles du musée national d’art moderne : le Centre Georges-Pompidou. Avec au mur, l’œuvre Amas Stellaire – Portrait de José Maya (2011) de Dove Allouche qui résulte d’une performance en public au cours de laquelle l’artiste recueille et donne à voir les empreintes sur papier des pas du danseur José Maya exécutant un baile de flamenco. Et au sol, Percussion Graphique (2004) de Yazid Oulab exprimant l’idée de la pluralité des cadences. Elle pose aussi la question de l’écriture et du sens de sa représentation.

Dans un second temps, on découvre l’installation vidéo Pianito de l’artiste Jordi Colomer (1999) met en scène un vieil homme jouant une mélodie sans cesse interrompue sur un piano en carton couvert de poussière. Présentée dans une salle tendue de rouge du sol au plafond, elle matérialise les errances et les affres de la vie face au passage du temps.

Enfin, dans un troisième temps, cette salle est le lieu de l’éphémère, de l’imaginaire, du tracé et de la ponctuation. Aux motifs symétriques et éphémères des corps peints des Suri d’Éthiopie, saisis par Hans Silvester, répondent les architectures fantasmagoriques d’Augustin Lesage. Curieuse confrontation aussi, entre les vagues qui se projettent sur les toiles d’araignée d’Arthur Tjatitjarra Roberston dans son Tjiwjtjiva swamp (2003) et la répétition des cercles pleins et irradiants des tissus ousbeks de la collection Cordier .

Les tableaux de Jeffery et Sally Stride

La troisième section est une ode à la lenteur. Elle se compose d’une première salle où sont exposées des œuvres en attente. D’abord des tableaux de Jeffery et Sally Stride, peintres installés à Vers au bord du Lot. Puis le schéma d’une exposition à venir, hors les murs, d’un trio composé des sculptures aux lignes ancestrales des feuilles de laurier de Patrick Lainville et des peintures aussi vides que pleines, pâles que burinées, de Thibaut de Reimpré et de Jean-Pierre Schneider.

Les organisateurs ont souhaité confier à Jean Maheu le soin d’imprimer la cadence de cette exposition. Une cadence faite de tableaux, de poèmes, de photographies, de souvenirs d’honnête homme. Une cadence faite d’instants fugaces qui deviennent éternels.

A voir.

> Ouvert tous les jours de 11h à 18h, dimanche et jours fériés de 14h à 18h. Fermé le mardi et le 1er mai.

Tarifs : 3€, tarif réduit 1,50 €, gratuité selon critères et moins de 18 ans, gratuit le 1er dimanche du mois.

Tél : 05 65 20 88 66

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