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Le monde des truffes en ébullition, l’effort de guerre (en Ukraine) et cette chère Sagan 


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux. 

– L’information ne laissera personne indifférent : ni les amateurs et consommateurs de l’or noir, ni les producteurs lotois. On apprend via Les Echos que la société Plantin entend racheter des vignes en déclin dans le Vaucluse pour les transformer en truffières et doper sa production. Nos confrères expliquent : « Nous manquons de terres où planter, alors que la demande explose partout dans le monde », regrette le directeur général, Nicolas Rouhier. C’est que ce sélectionneur et négociant leader du secteur court après la matière première. Ces trois dernières années, ses ventes ont bondi de 18 à 38 millions d’euros, dont la moitié est désormais écoulée à l’étranger. » Or, la société « collecte déjà près de 100 tonnes de tubercules par an, en Provence-Alpes-Côte d’Azur – la première région de production en France – mais aussi dans d’autres régions (Charente, Drôme, Périgord) et ailleurs dans le monde. Notamment en Espagne, jusqu’en Australie et au Chili, pour couvrir les besoins de livraison de truffes fraîches pendant toute l’année. » Plantin continue d’investir à l’étranger, et récemment, dans la Vallée du Rhône, vient de planter plus de 3000 chênes truffiers. Des événements qui sont observés avec attention dans le Lot, n’en doutons pas…

– Le sénateur socialiste Jean-Marc Vayssouze-Faure s’est récemment rendu en Pologne et en Ukraine dans le cadre d’une mission, en compagnie de ses collègues Cédric Perrin, Olivier Cigolotti et Ronan le Gleut. Leur rapport ne verse pas dans la langue de bois : « L’urgence est maintenant d’avancer sur la production d’armements en Ukraine conjointement avec des entreprises françaises. (…) Si la production locale de munitions a été multipliée par vingt depuis 2022 cela reste très insuffisant. L’attention de la délégation a par ailleurs été attirée sur l’importance des pièces de rechange notamment les tubes des systèmes d’artillerie qu’il serait souhaitable de pouvoir produire directement en Ukraine. Ces demandes pressantes des autorités ukrainiennes, qui ne sont que le reflet des besoins opérationnels au front, posent la question de l’engagement de la France. Si notre pays a répondu présent face à l’agression subie par l’Ukraine, force est aujourd’hui de constater que le passage à l’économie de guerre, pourtant revendiqué, n’a pas eu lieu et que nous n’avons pas assez inscrit notre aide dans la durée et dans la production de volumes suffisants. » 

– Alors qu’elle a abdiqué dimanche dernier en faveur de son fils aîné Frederik, la reine Margrethe II du Danemark pourrait entamer une seconde carrière. Explication fournie par la chaîne TV2 du royaume : la vie de la souveraine va être adaptée sous forme de série télévisée ! Le tournage débutera en 2025. Vivement sa diffusion en France ! Avec cette question au passage : des scènes seront-elles tournées dans notre chère vallée du Lot, du côté de Cayx ?

– Notre petit chapitre hebdomadaire consacré à la ligne POLT. Avec d’abord ce post de Normalement (sic) aperçu mardi : « Toujours dans le train Toulouse – Paris Austerlitz : après le manque de propreté, il y a des obstacles sur la voie entre Cahors et Gourdon et pour le moment, à l’arrêt depuis une heure. Bravo ! » On a vu ensuite ce tweet de xxTaaZ, à l’adresse de la SNCF, jeudi : « Bonjour, je dois prendre le train demain à 13 heures pour un trajet Cahors – Toulouse, il y aura des soucis ou pas ? Merci… » Il vaut mieux, il est vrai, prendre ses précautions. A priori, le train serait parti à l’heure. Si !

– Tout autre sujet. Nous avons suivi le conseil du compte Cahors Agglo : « Les artistes cadurciens n’hésitent pas à explorer d’autres espaces d’exposition afin de faire connaître leur travail à un large public comme sur le site de la galerie en ligne artmajeur. Il suffit d’ailleurs d’y inscrire le mot « Cahors » dans le moteur de recherche pour découvrir que la ville est une source d’inspiration pour de nombreux artistes lotois mais aussi internationaux. » Nos impressions : vrai. Il y a nombre de toiles et photos ayant Cahors comme thème majeur. Le Pont Valentré y est du reste représenté sous toutes ses coutures. Alors, pour changer, notre coup de cœur ira à une aquarelle de Vincent Dumolard qui évoque la place du Marché (c’est-à-dire la place Chapou).

– Une idée de sortie. Nous avons remarqué ce fil Twitter du compte Experts Audit : « Avez-vous déjà exploré les secrets de l’histoire de l’eau à Cahors ? La Maison de l’Eau, nichée près du célèbre Pont Valentré, n’est pas qu’un témoin du passé, mais un véritable espace de découverte et d’apprentissage. La structure originale de l’ancienne usine d’eau potable de Cahors, active de 1853 à 1971, a été préservée pour devenir un musée fascinant. Son architecture en pierres de taille fait écho à celle du centre- ville et nous plonge dans le Cahors du XIXe siècle. « L’Eau, dans le monde » est l’une des expositions permanentes… Que vous soyez un passionné d’histoire, un fervent défenseur de l’environnement ou simplement à la recherche d’une sortie éducative pour toute la famille, cet endroit est fait pour vous. » On ne pourrait mieux dire ! 

– Il n’est jamais trop tard pour mentionner un beau livre. Paru cet automne, signé Jean-Paul Azam, « Mots et merveilles d’Occitanie : anthologie littéraire illustrée » (éditions du Papillon rouge, 29,90 euros) est de ceux- là. De format album, on y trouve de très jolis textes d’auteurs contemporains qui ont séjourné et écrit en Occitanie. Les photos (la plupart de Jean-Paul Azam) participent de cet agréable voyage où l’on croise, pour ce qui est du Lot, André Breton, Michel Houellebecq, André Malraux, Christian Signol, Pierre Loti et cette merveilleuse Françoise Sagan. Jugez plutôt avec ces quelques lignes que l’auteur de « Bonjour Tristesse » consacrait à Cajarc (son bourg natal) et aux Causses dans « Et toute ma sympathie », en 1993. « Les Causses, pour moi, c’est la chaleur torride, le désert, des kilomètres et des kilomètres de collines où seuls émergent encore des hameaux que la soif a vidés. Les Causses, c’est un berger ou une bergère qui passe ses journées solitaires avec ses moutons et dont le village est gris, de la couleur de la pierre, à force de solitude. C’est aussi les quelques fermes où l’on débarque, les soirs de chasse, et où l’on boit un vin nouveau généralement imbuvable. C’est l’extraordinaire tranquillité d’esprit, l’extraordinaire et fréquente gaieté de ces solitaires perpétuels. Les Causses, c’est les mouches qui se posent sur les naseaux du vieux cheval que je monte et n’en peut plus de chaleur, lui aussi. Les Causses, c’est l’impression fantastique, rassurante, que la France est vide. » 

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