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Le duo GKBL à Africajarc : « On redéfinit les contours de l’Afrique »


Le duo annonce la couleur pour ce dimanche 21 juillet 2024. 

Le nom de leur duo reprend leurs initiales : GKBL Pour Germaine Kobo et Bella Lawson. La première est d’origine congolaise, la seconde est togolaise. Elles chantent, dansent et jouent de multiples instruments. Installées à Marseille, elles ont décidé d’assembler leurs deux univers pour en créer un nouveau, plus novateur, mêlant leurs racines africaines à des notes électro, punk et tribal. Encore peu présentes sur les plateformes d’écoute, elles préfèrent donner la priorité à la scène où elles créent une bulle d’énergie contagieuse en synergie avec leur public. La preuve en musique, dimanche 21 juillet à Africajarc.

> Medialot : comment s’est formé votre duo ?

Germaine Kobo : le duo a été créé à la suite d’une rencontre lors d’un festival à Marseille où j’avais été sélectionnée pour un projet en solo. A la base, je suis plutôt une chanteuse française métissée et j’avais envie d’introduire de la musique électro et congolaise. Un jour, Bella m’a appelée pour faire un concert pendant un vernissage au musée le Mucem. On a joué sans même avoir répété. À la fin, les gens nous ont demandé le nom de notre groupe et l’aventure a commencé à ce moment-là. C’était en 2017. On ne s’est plus jamais quittées depuis.

> M. : pourquoi parlez-vous d’afro-futurisme pour définir votre style ? 

G. K. : on a défini ce terme car la particularité de notre projet, c’est qu’on est d’accord sur tout. Que ce soit sur scène ou pendant tout le travail qui est fait en amont, on est vraiment en accord, en cohésion et en liberté. C’est une musique qui représente l’Afrique moderne, une musique qui se met au goût du jour.

> M. : il y a aussi des sonorités tribales, électro, punk, folk…

G. K. : oui, ce n’est pas une superposition de voix et de musique électro. Tout se construit ensemble. On redéfinit les contours de l’Afrique et on puise dans toutes les cultures. Ce qui décide du morceau c’est ce qu’on aime et ce qu’on a envie de montrer. Nos influences font partie du projet, c’est très éclectique. On réinvente et on réécrit constamment.

> M. : que voulez-vous montrer de l’Afrique ?

G. K. : ce qui me tient à cœur c’est de mettre en lumière tous les trésors de l’Afrique, de valoriser tout ce qu’on a de beau, de formidable, de ne pas se positionner en tant que victime tout en n’effaçant pas le passé bien sûr. En Afrique, on ne se met pas assez en avant. On doit être fiers de ce que nous sommes, de notre tradition, de notre culture. La motivation principale de notre groupe c’est ça.

> M. : Germaine Kobo, vous êtes née et avez été adoptée en Belgique… 

G. K. : Oui, à un moment, j’ai eu envie de revenir à mes racines africaines. J’ai pu retrouver une partie de ma famille mais aujourd’hui c’est toujours mon combat. Grâce à Bella, j’apprends aussi des choses sur la culture togolaise.

> M. : Quelle est votre méthode de travail ? 

Bella Lawson : au début, c’est Germaine qui compose les morceaux parce qu’elle travaille avec ses claviers et sa guitare. Ensuite, je laisse parler mon inspiration pour les paroles et on retravaille à deux. Je peux aussi rajouter des percussions comme la calebasse ou du udu.

> M. : vous vivez à Marseille. Est-ce que cette ville a une influence sur votre musique ? 

G. K. : bien sûr c’est une ville cosmopolite avec une étiquette musique du monde très présente. Mais on a aussi eu l’occasion de voyager énormément en France et à l’étranger. Où qu’on soit la réaction du public est la même : les gens sont surpris par notre duo qui est original, impromptu, libre. Il y a toujours une interaction avec le public : les morceaux rebondissent sur lui de manière différente. C’est vraiment sur scène que tout se passe.

> M. : justement, à Africajarc, à quoi peut-on s’attendre en termes de scénographie et de performance scénique ?

B. L.  : on veut apporter nos deux cultures sur scène. Bien sûr, il y aura aussi des surprises. On a une vraie présence sur scène : on chante, on danse, Germaine joue de la guitare et parfois même du clavier en même temps. Généralement, le public chante facilement avec nous.

G. K. : les spectateurs vont vivre une transe hypnotique. Le spectacle vivant c’est quelque chose qu’il faut vivre. La voix de Bella est d’une telle beauté… il faut l’entendre sur scène ! On a tellement d’émotions à donner, on adore être sur scène. Et même si le public de Cajarc aime la musique africaine, je pense qu’il va être surpris.

> M. : parlez moi de votre single Bella makossa ? Y a-t-il un album à la clé ?

G. K. : C’est un single qui fait partie d’un album qu’on réalise déjà sur scène. Un deuxième single va bientôt sortir : ce sera un titre qui raconte l’histoire de Bella, qu’on a déjà beaucoup joué sur scène et qui nous représente bien. Un clip est aussi en préparation. Et enfin, l’album sortira dans la foulée, en 2025.

Photo @ Le son dans l’oeil – Olivier Frety

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