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Le député « out of the context » et la poste du Lot qui donne le bon exemple 


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux. 

– Eté agité pour Aurélien Pradié. Non seulement la course à la présidence de son parti, les Républicains, se révèle peut-être plus complexe que prévu (avec désormais la candidature de la juppéiste Virginie Calmels qui juge MM. Pradié et Ciotti « trop clivants » et le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau qui pourrait se lancer), non seulement la polémique continue suite à ses propos (notés par le PV de séance), dans l’hémicycle, sur la variole du singe (avec une tribune de responsables d’associations LGBTI+ publiée mercredi dans Libération appelant à des sanctions contre l’élu), mais voilà qu’un mystérieux compte Twitter a fait son apparition sur la toile. Ouvert en juillet, il est intitulé « Out of Context Aurélien Pradié ». On ignore qui en est à l’origine. Il s’agit sans doute du prix à payer eu égard à la notoriété et à l’appétit médiatique du député lotois. Mais ce n’est rien que de l’humour parfois un peu grinçant. Le principe est de reprendre quelques secondes d’une vidéo, quelques mots du député et de les placer en vis-à-vis d’une phrase introductive. Exemples : « Moi chaque matin quand j’ouvre Twitter »… Et ces mots en parallèle de M. Pradié : « Tout ça, c’est une espèce de foire, tout le monde se hurle dessus… » Ou encore : « Ta voisine de plage qui lit le dernier livre de Marlène Schiappa : » Avec cet extrait d’une interview du député : « Je trouve ce spectacle absolument misérable… »

– Des nouvelles de Michel Prosic, qui a quitté Cahors pour prendre cette semaine ses fonctions de préfet de Haute-Corse. Dans un entretien à nos confrères de France 3, il aborde un des dossiers qui l’attendaient sur son bureau : la candidature de Bastia comme « capitale européenne de la culture en 2028 ». Alors que l’année du Danemark s’avère une réussite, voilà qui laisse songeur : et si la capitale du Quercy se lançait à son tour dans ce challenge ?

– Notre plongée dans les archives, ce week-end, nous ramène 93 ans en arrière. Dans le quotidien parisien Excelsior en date du 12 octobre 1929, le journaliste Paul Allard fait le point sur la modernisation des services postaux grâce à l’emploi de voitures automobiles. Et il s’avère que c’est au terme d’un essai réussi dans le Lot que les PTT de l’époque envisagent de généraliser l’expérience… Le titre et le sous-titre sont déjà explicites : « La résurrection des campagnes par la poste automobile rurale. Le département du Lot vient d’être le siège d’expériences « massives » de poste automobile rurale. Elles ont donné toute satisfaction. Le bilan des opérations se traduit par un bénéfice. » Et l’article l’est tout autant… 

– « Excelsior a déjà exposé, au cours d’une série d’articles sur la motorisation des services publics, les louables efforts de l’administration des PTT en vue de lutter contre le terrible isolement rural, grâce à la poste automobile rurale. Depuis, la poste automobile rurale s’est considérablement développée, et, dans nos quatre-vingt-dix départements, c’est toute une révolution administrative et sociale qui est en train de s’opérer. Depuis le 1er octobre dernier, trente circuits complets de poste automobile rurale fonctionnent. A partir du 1er novembre suivant, cinquante circuits. Et au budget de 1930, sont prévus cent cinquante circuits. Les crédits nécessaires viennent d’être votés par la commission des finances. Le mouvement initial étant déclenché, l’extension des services se fera selon une progression arithmétique. »

– « Les expériences du Lot. Le département vient d’être le siège d’expériences « massives » de poste automobile rurale : bientôt il sera entièrement – et le premier – sillonné par des services permanents de distribution automobile. Voulez-vous « réaliser », concrètement, les bienfaits de la motorisation postale qui se prépare dans toute la France provinciale ? Comparez les deux graphiques 1 et 2. – Le premier représente un secteur postal actuel : celui de Figeac avant la motorisation, le second, le même secteur postal après la motorisation. Sur le graphique 1, vous voyez immédiatement que le facteur qui opère entre Figeac et la commune éloignée de Cuzac : le facteur de ville numéro 15 fait à pied (ou en bicyclette, s’il en a une) le trajet de Saint-Félix-FeIzins-Cuzac. Chaque jour, il se livre à ce parcours « haut le pied » de 8 kilomètres, en emportant avec lui, pour ses deux collègues ruraux, numéros 19 et 21, qui opèrent sur les territoires de Felzins, les correspondances de leurs ressorts respectifs. »

– « Et c’est ainsi que fonctionne la poste pédestre dans la plupart des
38 000 commues de France… Régime qui s’aggrave, de jour en jour, par le développement même du service postal et la multiplicité croissante des correspondances, des journaux, des paquets dans les campagnes. En regard, placez le même secteur motorisé (graphique 2) selon un circuit fermé dont le centre est Figeac. L’automobile postale part le matin de Figeac, dès l’arrivée du train, dépose rapidement à Saint-Félix, à Felzins, à Cuzac, à Claryon, à Capdenac, etc., le courrier destiné aux habitants de ces communes et qui est immédiatement distribué par le facteur auxiliaire en résidence dans ces localités. » 

– « L’après-midi, l’auto parcourt à nouveau le circuit pour ramasser le courrier de départ. Ainsi, entre les deux voyages, les habitants des campagnes ont le temps de répondre aux lettres reçues le matin… C’est, pour nos paysans, un vrai miracle administratif. « Loin de chercher à faire concurrence aux automobiles privées ou subventionnées », m’a expliqué un haut fonctionnaire du sous-secrétariat d’Etat des PTT, « nous utilisons les services déjà existants. Quand un autobus, dans une région déterminée, a un horaire favorable à la distribution postale, nous nous entendons avec lui. C’est lui que nous annexons à notre service en le rétribuant, mais, de préférence, nous allons là où personne ne va. N’est- ce pas le devoir même de tout service public ? C’est dire que nos expériences ont été tentées dans les régions les plus déshéritées. Or, même dans celles-là – surtout dans celles-là ! – elles ont été des plus démonstratives. Tenez, au hasard, voici le circuit d’Arinthod. C’est en plein Jura, dans une région montagneuse, malaisée, où les communes sont isolées, mais où les usagers ont particulièrement besoin d’être reliés au centre. Or, pendant un seul mois – août 1928 – notre poste automobile rurale d’Arinthod a transporté 995 voyageurs, ce qui donne 3.333 francs de produit ; 234 commissions commerciales ; 68 mandats émis ; 38 mandats payés ; 67 objets recommandés ; 71 colis postaux au départ, et 19 colis postaux à l’arrivée. Et le bilan de cette opération, qui – je le répète – présente le maximum de difficultés, se traduit par un bénéfice ! » Un service d’Etat qui rapporte ! N’est-ce pas un autre miracle ? » 

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