Le Département du Lot engagé pour la Véloroute V91 en vallée de la Dordogne
Sur le tracé même de la V91, le bac « L’Espérance » permet désormais de franchir la Dordogne entre Cazoulès (24) et Le Roc (46).
Frédéric Gineste, vice-président du Département du Lot en charge des Infrastructures de mobilité, a participé à Bergerac au lancement officiel du comité d’itinéraire de la Véloroute V91, un parcours cyclable de 300 km qui suit la vallée de la Dordogne jusqu’à l’estuaire de la Gironde.
Cette réunion a rassemblé toutes les collectivités concernées, à commencer par les Départements du Lot, de la Dordogne et de la Gironde.
L’objectif : coordonner les efforts d’aménagement et de valorisation de cette véloroute déjà très empruntée par les cyclistes alors même que certains tronçons restent encore à aménager.
« Ce projet d’envergure permettra aussi de connecter, à hauteur de Lacave, la V91 à la V87 (surnommée « La Vagabonde »), itinéraire cyclable qui relie Montluçon -dans l’Allier- à Montech -dans le Tarn-et-Garonne- et traverse le Lot du nord au sud, en passant notamment par Meyronne, Rocamadour, Vers, Cahors et Castelnau-Montratier », a souligné Frédéric Gineste.
> Un bac sur la Dordogne
Sur le tracé même de la V91, le bac « L’Espérance » permet désormais de franchir la Dordogne entre Cazoulès (24) et Le Roc (46). « Ce bac est une belle illustration de notre volonté d’avancer. Sans attendre la construction d’une passerelle, nous faisons preuve de pragmatisme et mettons en place des solutions concrètes », a déclaré Frédéric Gineste lors de l’inauguration.
Exploitée par la communauté de communes du Pays de Fénelon, l’embarcation est en service tout l’été à un tarif accessible : 1 euro pour les piétons et 1,50 euro pour les cyclistes. Le syndicat mixte des voies vertes du Lot finance à hauteur de 50 % son fonctionnement, soit environ 8 000 euros.
Ce projet s’inscrit pleinement dans la politique du Département en faveur des mobilités douces. « À la fois levier de transition écologique, d’attractivité touristique et de développement local, le vélo, c’est l’aventure de demain », a insisté Frédéric Gineste. « Quand on voit les chiffres de fréquentation de la voie verte entre Arcambal et Cahors, avec près de 800 passages par jour le week-end, on ne peut que croire au potentiel de ces itinéraires qui répondent à de vrais usages quotidiens ».
Pour Frédéric Gineste, cette véloroute est aussi un symbole : celui d’un lien vivant entre les territoires, à l’image de la rivière Dordogne qu’elle longe. Et de conclure qu’il s’agit « d’un petit bac sur la Dordogne, mais d’un grand bond pour le Sud-Ouest. »
Photo Département du Lot