Lancement de la construction du futur siège du Grand Figeac
Le chantier devrait durer environ un an.
Ce lundi 12 juillet, ce fut sous un temps plus que maussade qu’élus, représentants de l’Etat, chefs d’entreprise… s’étaient donnés rendez-vous rue Germain Petitjean pour la pose de la 1ère pierre du futur siège du Grand Figeac. Installés actuellement aux 35 allées Victor Hugo, les services de l’Intercommunalité se sont en effet progressivement retrouvés à l’étroit. En 2018, le Grand Figeac a donc pris la décision d’acquérir les anciens locaux occupés par ERDF dans le quartier de Bataillé pour la somme de 50 000 euros.
« On doit ce projet aux agents pour qu’ils disposent de meilleures conditions de travail. Il était grand temps d’imaginer autre chose », introduisait Vincent Labarthe, président du Grand Figeac. Les services généraux et administratifs, le pôle aménagement/urbanisme, le pôle développement et une partie des services techniques seront ainsi désormais regroupés dans un même lieu. Grâce au terrain attenant, des possibilités de stationnement seront offertes au public, au personnel et aux élus.
Face aux critiques exprimées quant à l’enveloppe budgétaire de ce chantier (+ 2,5 millions d’euros), Vincent Labarthe a mis les points sur les i : « Nous avons fait le choix de demeurer dans la ville centre et de réhabiliter un bâtiment existant desservi par la navette et situé à seulement 700 mètres du centre ville. En outre, nous allons le raccorder au futur réseau de chaleur bois qui alimentera également le collège et l’hôpital. Quant à la décision de ne pas aménager dans l’immédiat une salle de réunion capable d’accueillir l’ensemble du Conseil communautaire, elle répond à notre volonté de continuer à organiser des réunions décentralisées dans les différentes communes du Grand Figeac. En outre, cela permet de réduire les coûts de construction. »
L’élu remerciait ensuite l’Etat pour l’aide d’un million d’euros mobilisée dans le cadre du plan France Relance et indiquait que les locaux actuels de la Communauté de communes étaient déjà reloués à l’HAD 46 (structure d’hospitalisation à domicile établie pour le moment au sein de la Clinique Font Redonde).
Le préfet du Lot, Michel Prosic, présent à cette occasion aux côtés de la sous-préfète de Gourdon assurant l’intérim après le départ de Laurence Tur pour Lyon, se réjouissait de la reprise des inaugurations, signe d’un retour progressif à la normale. Il rappelait également le rôle prépondérant joué aujourd’hui par les intercommunalités « installées dans la vie quotidienne de nos concitoyens » : « La capacité d’ingénierie représentée par les Communautés de communes est l’avenir de nos territoires. Ce projet architectural est exemplaire à plusieurs titres : par le fait que l’on requalifie ici une friche, par son mode de chauffage en réseau et par les conditions dans lesquelles les agents pourront à présent exercer leurs missions. »
Photo @DR