Effectifs en hausse et moral au beau fixe pour la reprise.
« Club de quartier à l’esprit familial ». C’est en général ce qu’on entend quand on évoque le club de Lacapelle Football. Et la formule se révèle assez juste. A tel point que dirigeants et licenciés pourraient finir par craindre d’être victimes de leur bonne réputation !
« Hors le départ du jeune gardien Maël Contardo pour Prayssac, côté mouvements d’intersaison, c’est au niveau des arrivées que ça se bouscule » constate ainsi le coach Benoît Guirado. « La saison dernière, le groupe des seniors se composait d’une quinzaine de joueurs. Là, alors que les entraînements ont repris le 1er août, on recense pas moins de 45 garçons ! Parmi ceux qui nous ont rejoints cet été, des anciens qui ont connu la compétition à un niveau supérieur mais qui veulent continuer à jouer pour le plaisir, et des plus jeunes de 18-20 ans qui apprécient l’état d’esprit familial, l’ambiance générale… Comme quoi la mayonnaise a bien pris. »
Pour l’heure tout ce petit monde se retrouve pour trois séances par semaine (les lundi, mercredi et vendredi) et les trois coups en terme de compétition seront frappés le week-end des 23 et 24 août. « Nous nous sommes inscrits en coupe de France et nous jouerons le premier tour contre Montcabrier » explique Benoît Guirado. Lequel ajoute : « Si on passe, on sait déjà que l’on devra ensuite affronter Figeac qui évolue en R2. Ce serait un beau challenge et quelque part, déjà, une récompense » note l’ancien pensionnaire du centre de formation du Téfécé qui évolua ensuite à Pau en National.
D’ici là, il faudra évidemment dégager deux groupes chez les seniors, l’équipe première dirigée par le duo Benoît Guirado – Laurent Fournier évoluant en 2ème division de district et la réserve (entraînée par Grégory Escudié – Kevin Murer) en 3ème division. Le championnat débutera le premier week-end de septembre.
Sachant que le club de Lacapelle compte aussi une école de foot à la fois fournie et talentueuse et des féminines dynamiques, il ne reste plus aux dirigeants et techniciens qu’à redoubler d’imagination pour jongler avec des infrastructures qui se limitent à un seul terrain. « C’est vrai que si de temps à autre, on pouvait utiliser une aire couverte en hiver ou un synthétique, ce serait déjà formidable » glisse Benoît Guirado, ravi cependant qu’à l’orée de la saison, le nombre et la qualité soient au rendez-vous.





