Labastide-du-Vert : Le pigeonnier, l’atelier et les jardins d’Henri Martin mis en valeur par une armée de bénévoles
La rénovation du domaine de Marquayrol avance.
Sous l’impulsion de l’ARJEHM (Association pour la Réhabilitation des Jardins Extraordinaires d’Henri Martin), 40 bénévoles avaient investi ce week-end le domaine de Marquayrol à Labastide-du-Vert.
Alors qu’une équipe s’évertuait à débarrasser le jardin de ses feuilles mortes et autres branchages, une seconde équipe ôtait le tapis de mousse qui avait envahi la terrasse de l’atelier du peintre. Enfin, une troisième équipe, armée de débroussailleuses et de tronçonneuses, mettait à jour le pigeonnier de Marquayrol ainsi que les abords de l’atelier serti de chênes et de pins maritimes. Faut-il rappeler que ce pigeonnier était l’un des plus beaux de la région, il reposait sur 4 pilastres à l’instar de celui du château de Lagrézette à Caillac. Cet édifice a prévalu jusque dans les années 1970. Du reste, Henri Martin l’a peint à plusieurs reprises.
Un dossier a été présenté à la Fondation pour le Patrimoine afin qu’il soit reconstruit à l’identique. L’association s’est fixée pour objectif de rouvrir les jardins au public (ce sera une première !) à l’occasion de l’opération Cahors-Juin Jardins qui aura lieu le 1er week-end de juin.
D’autre part, à la mi-avril, sort en librairie un ouvrage intitulé « Marquayrol, les Jardins d’Henri Martin » signé Jean-Pierre Alaux qui préside par ailleurs aux destinées de l’ARJEHM. Le livre paraît aux éditions Toute Latitude et fera très prochainement l’objet d’une présentation à la presse. Forte de près de 150 membres, l’association tient ses engagements : réveiller Marquayrol de sa torpeur presque séculaire avec le soutien du Crédit Agricole de Prayssac et des collectivités territoriales (Conseil département du Lot, Grand Cahors et la région Occitanie). L’aventure ne fait que commencer et se révèle déjà très excitante.
Photos Philippe Soubils