La ville de Figeac honore la mémoire d’Aimé Noël
L’Allée Aimé Noël a été inaugurée le samedi 17 octobre.
La cérémonie de dévoilement d’une plaque à la mémoire d’Aimé Noël, conseiller municipal de Figeac de 1952 à 1977, ancien prisonnier de guerre, évadé, fondateur de La Vie Quercynoise en 1944, historien local, décédé en octobre 1995, a eu lieu le 17 octobre dernier. Cet hommage s’est déroulé, sous un ciel radieux, présidé par André Mellinger, maire de Figeac, avec à ses côtés Jean Launay député du Lot, Franck Léon, sous-préfet de Figeac, de personnalités locales, de Madame Noël (sa veuve), accompagnée de ses quatre enfants et petits-enfants, d’amis proches et de Jean-Claude Bonnemère, rédacteur en chef de l’hebdomadaire, La Vie Quercynoise. Par délibération du conseil municipal du 18 septembre 2014, les élus avaient voté unanimement la dénomination des Allées Aimé Noël, voie d’accès à la Prairie des Pratges, partant du Pont du Gua (route de Cajarc) longeant le Célé. André Mellinger a remercié et salué la présence nombreuse du public à cette cérémonie.
« créer du lien »
« Le conseil municipal a voté à l’unanimité la pose de cette plaque à la mémoire d’Aimé Noël, homme qui a marqué l’histoire locale. Écrivain engagé, il a fondé la Vie Quercynoise qui occupe, chaque semaine, une place particulière dans le paysage lotois. Nous avons voulu cette dénomination dans le cadre des 70 ans du journal, permettant d’y associer Madame Noël et ses quatre enfants dans un moment de mémoire et de satisfaction pour la ville » a-t-il déclaré. Pour sa part le rédacteur départemental mettait l’accent sur le sens donné à La Vie Quercynoise : « créer du lien » ; donner du sens, aux actions et aux événements. Et de lancer : « Vous faisiez partie de ceux qui croyaient au ciel, et c’est bien à ce titre qu’a été fondée La Vie Quercynoise. »
Madame Noël adressait quelques mots à son tour : « Mon mari a servi Figeac. Il a beaucoup aimé Figeac, ce Figeac qu’il a rejoint par le train en rentrant de captivité, avant d’échapper de peu à la rafle du 12 mai 1944. Je salue tous les participants à cet hommage et ceux qui ont permis la rencontre de ce jour ». Ismaël, un des fils de Jean-Claude Bonnemère, a conclu cette belle cérémonie par une interprétation au violon du « Chant des Partisans », suivie d’un vin d’honneur convivial.