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La Résistance lotoise dans le Médoc : Appel à contribution 


Le service départemental du Lot de l’Office national des combattants et des victimes de guerre est à la recherche de photographies, de cartes, de témoignages manuscrits ou dactylographiés ou encore de mémoires d’après-guerre.

L’année 2025 sera marquée par les commémorations du 80ème anniversaire de la victoire de la France et des Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. Le service départemental du Lot de l’Office national des combattants et des victimes de guerre poursuit son implication dans la médiation historique par l’organisation d’un voyage pédagogique en Gironde et la conception d’une exposition pour commémorer l’implication des résistants lotois dans la libération du Médoc. 

Le voyage organisé en avril prochain, en partenariat avec l’association départementale du Souvenir Français et les professeurs d’histoire Pierre-Etienne Baux et Hélène Thiery, permettra à une trentaine de terminales du lycée Clément Marot de découvrir cette histoire méconnue de la Seconde Guerre mondiale. L’ensemble des Lotois pourront profiter dès le 8 mai prochain d’une exposition dédiée aux combats de la pointe de Grave réalisée par l’Office à partir d’archives issues notamment des Archives départementales du Lot et de l’Association du musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération du Lot.

Parce que l’histoire de la Seconde Guerre mondiale passe avant tout par les archives privées, le service fait appel aux Lotois afin de recueillir des copies d’archives liées aux combats et aux combattants du Médoc entre octobre 1944 et avril 1945. « Nous sommes à la recherche de photographies, de cartes, de témoignages manuscrits ou dactylographiés ou encore de mémoires d’après-guerre. Pour apporter votre contribution, vous pouvez nous contacter par téléphone au 05 32 49 00 58 ou par courriel à sd46@onacvg.fr. Pour tout don ou dépôt d’originaux, nous vous invitons à vous adresser aux Archives départementales du Lot » précise Nicolas Rose de l’Office national des combattants et des victimes de guerre.Le message est passé. 

> L’été 1944 est marqué par la participation de près de 1 500 résistants lotois dans les libérations de Cahors et de Toulouse, mais pour la plupart d’entre eux le combat ne s’arrête pas aux frontières occitanes. Certains partent pour le front des Vosges, d’autres sont envoyés sur la côte Atlantique pour réduire les poches allemandes. De Lorient à la Gironde, les troupes d’occupation contrôlent encore un territoire de 3 500 km2. Retranchés dans des forteresses de béton placées au milieu de vastes champs de mines, 85 000 Allemands ont pour ordre de lutter jusqu’au bout de leurs forces. Pour en venir à bout, le 2ème Régiment d’Infanterie du Lot est créé à Toulouse le 1er octobre 1944 et intègre les Forces Françaises de l’Ouest. Malgré des uniformes bigarrés et un armement approximatif, les combattants de l’ombre deviennent des militaires.  Le signal du départ est donné fin octobre pour le régiment lotois également composé de Corréziens, de Périgourdins et d’Aveyronnais. L’objectif est de contenir les 4 000 soldats allemands bloqués en Gironde, dans la poche de la pointe de Grave. Pendant cinq mois, les Lotois vont vivre une guerre de position dans le froid et l’humidité des marais médocains. Le secteur attribué au 2ème R.I. du Lot se déploie de la côte Atlantique à la ville de Vendays-Montalivet. Le quotidien est constitué en patrouilles sous le feu nourri de l’ennemi et d’incursions au milieu des terrains minés.  Le 14 avril 1945, l’offensive « Médoc » est lancée contre la forteresse allemande par l’Infanterie, la Marine et l’aviation française. Les Lotois s’illustrent dès les premiers jours du combat en établissant une tête de pont dans les lignes allemandes protégées par de larges marécages. Le 20 avril 1945, les soldats lotois sont envoyés en première ligne. Malgré d’intenses tirs émanant des blockhaus, le 2ème R.I. du Lot se fraye un chemin vers l’extrémité de la pointe de Grave qui tombe dans leurs mains en fin d’après-midi. Les combats du Médoc ont coûté la vie à 73 combattants lotois, réfugiés ou étrangers maquisards du Lot. 

Photo Batterie allemande lors de la libération du Médoc, FFI du 2e RI du Lot, avril 1945, photographe inconnu, Archives départementales du Lot, 73J 69

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