Le député du Lot de la 2ème circonscription défend la ligne de son groupe politique à l’assemblée nationale.
Christophe Proença, député du Lot, a réagi à la déclaration de politique générale du premier ministre : « Ce 14 octobre 2025, ce n’était pas le moment de triompher, mais celui de mesurer le chemin parcouru : Ce qui a été obtenu sur la suspension intégrale de la réforme des retraites était inimaginable il y a encore quelques semaines. Nous sommes prêts à faire le pari du débat parlementaire, à condition qu’il soit respecté. Ce débat peut permettre d’améliorer la vie des Français, de restaurer la confiance et d’ouvrir la voie à davantage de justice dans l’apaisement. Nous sommes et restons dans l’ opposition. Point par point, mesure par mesure, nous irons chercher la justice sociale, la dignité du travail et nous veillerons à l’équilibre budgétaire de manière responsable. Nous savons que ce ne sera pas un budget de gauche, mais nous prenons nos responsabilités : les Français sont inquiets, et notre pays doit franchir un cap de stabilité. Si l’honneur de la parole publique a encore un sens, la décision de ne pas recourir au 49.3 est une première garantie. Elle ouvre la voie à un vrai débat budgétaire, indispensable pour apporter du mieux pour tous, apaiser les colères, corriger les mesures injustes, faire contribuer les plus fortunés et faire reculer la misère. Les prochaines élections présidentielles devront, quant à elles, permettre aux Français de trancher clairement sur l’orientation que notre pays souhaite prendre. Nous ne devons pas avoir peur de la démocratie. Le temps est venu de rendre au Parlement, et donc aux citoyens, toute leur place dans la construction des politiques publiques. Nous serons présents, exigeants, responsables. Si le compte n’y est pas, et si le sérieux n’est pas au rendez-vous, nous n’avons pas peur de prendre nos responsabilités. Les Français n’ont que la force de leur travail pour vivre, leur demander des efforts encore et encore n’est plus tenable. Les partenaires sociaux doivent reprendre le rôle essentiel qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’avoir et participer à la construction de notre modèle social. Un chemin ne sera possible que dans le compromis, avec une réelle justice fiscale et sociale. »
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