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La mise au point du Groupe Cahors – MAEC


Le PDG Grégoire Libert répond aux accusations proférées par Aurélien Pradié, député du Lot. 

Mise au point de Grégoire Libert, PDG du Groupe Cahors – MAEC, suite « aux accusations mensongères » proférées par Aurélien Pradié, député du Lot, suite à un article paru dans Medialot le 22 novembre dernier : « Le mois de novembre 2023 a marqué le 4ème anniversaire de l’adossement des sociétés qui composaient alors Groupe Cahors avec Epsys S.A.S., réalisé dans le cadre d’une procédure de conciliation sous l’égide du Comité Interministériel de Restructuration Industrielle, service dépendant du Ministère de l’économie.

Pour mémoire, lors de la réalisation de cette opération, le Périmètre Cahors perdait 10 millions d’euros par an pour 234 millions de chiffres d’affaires, et portait un endettement cumulé supérieur à 100 millions d’euros. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires annuel de ces mêmes sociétés s’élève à 307 millions d’euros. A ce jour, elles ont à une exception près intégralement remboursé le passif social et fiscal accumulé sous le contrôle des anciens actionnaires. 5,1 millions d’euros ont été investis en 2022 et 5,2 millions en 2021 dans l’outil industriel.

Les sociétés reprises appartiennent aujourd’hui à un groupe plus large, dont la holding de tête Groupe Cahors Holding S.A.S. a également son siège à Cahors. Ce groupe élargi a, en janvier 2023, réalisé l’acquisition auprès de Schneider Electric d’une part importante à son activité « transformateurs » présente internationalement, créant ainsi un leader européen dans ce domaine : grâce à cette acquisition, un acteur français est donc devenu le leader Européen de la transition énergétique sur les transformateurs, et le chiffre d’affaires combiné du groupe élargi (c’est-à-dire les sociétés qui formaient « l’ancien » Groupe Cahors, Epsys S.A.S. ainsi que les sociétés acquises depuis 2021) s’élève désormais à 700 millions d’euros. Une autre opération de retournement a par ailleurs été réalisée par le rachat d’une activité qui appartenait préalablement au groupe Iveco, dont le site est situé en Normandie.

Le Groupe est aujourd’hui accompagné par des partenaires financiers de tout premier plan, qui ont souhaité financer le développement du groupe, y compris par croissance externe. Certains de ces partenaires avaient pourtant dû abandonner une part substantielle de leurs créances lors des restructurations réalisées par les anciens actionnaires de l’entreprises; ils ont donc évidemment été particulièrement attentifs dans leur appréciation de la situation avant de choisir de nous apporter de nouveaux concours financiers.

D’un point de vue ressources humaines, le groupe dans son ensemble est en pleine expansion, avec le recrutement de 200 personnes en France dont 60 personnes à Cahors cette année. Il s’agit bien entendu d’un signal fort démontrant la volonté de développer l’activité en France, en s’appuyant sur le savoir faire et les compétences disponibles.

La restructuration d’une entreprise industrielle est une tâche difficile que tous les chefs d’entreprises ne parviennent pas à mener à bien. Elle induit bien entendu de prendre certaines décisions difficiles mais nécessaires pour adapter l’organisation à la réalité de ses marchés et assurer sa pérennité dans un premier temps, puis sa croissance sur le long terme. Nous avons démontré au cours de ces quatre dernières années la réalité de la capacité de nos équipes à retourner des entreprises françaises, mais surtout à les développer, et ce sans jamais solliciter l’assistance des pouvoirs publics dans la gestion d’éventuelles difficultés.

Dans ces conditions, les propos du député Aurélien Pradié relayés par Medialot.fr, qui ne reposaient sur aucun élément, ont causé à l’entreprise des dommages importants. Nous avons cependant souhaité échanger avec Aurélien Pradié pour lui permettre de comprendre à quel point sa perception était éloignée de la réalité de la situation de Groupe Cahors. Aurélien Pradié a été invité à visiter le site de Cahors le vendredi 15 décembre, ce qui lui a permis de constater concrètement cette réalité, et plus généralement de réaliser que les sociétés qui composent le Groupe Cahors ainsi que leurs personnels participent avec conviction, énergie et succès à la démarche de réindustrialisation que tous les responsables appellent de leurs vœux. Nous ne doutons pas que le député du Lot, que nous considérons comme un interlocuteur incontournable, aura ainsi été convaincu du caractère injustifié de ses précédentes déclarations et qu’il sera désormais aux côtés de l’entreprise pour l’aider à se développer. »

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