La mise au point de syndicats de retraités
CGT, FO, CFE-CGC, FSU, et FGR-FP communiquent.
Les représentants des syndicats de retraités – Philippe Miquel (CGT), Maurice Lepoint (FO), Francis Escrouzaille (CFE-CGC), Jean-Louis Viguier (FSU), et Yves Mespoulhé (FGR-FP) – ont tenu à faire une mise au point : « Le jeudi 1er avril, Medialot, dans un article rédactionnel, rendait compte d’une rencontre de syndicats de retraités avec la députée du Lot, Huguette Tiegna. Or le contenu de l’article ne correspond pas à la réalité de l’entretien et nous nous voyons contraints, dans le respect des lecteurs et pour la vérité de l’information, d’apporter les précisions suivantes :
– Cette rencontre avec madame Tiegna s’inscrivait dans le cadre de l’action nationale des retraités initiée par l’intersyndicale dite « groupe des 9 » et regroupant au plan national CGT, FO, CFE- CGC, CFTC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, UNRPA-Ensemble & solidaires. Elle avait été demandée par sa déclinaison départementale (CGT, FO, CFE-CGC, FSU, FGR-FP) qui seule était représentée.
– Aucun journaliste n’a assisté à cette rencontre ni pris contact ensuite à aucun moment avec des représentants de l’intersyndicale. Le contenu de l’article n’est donc que le point de vue de madame Tiegna comme en témoigne d’ailleurs la grossière erreur quant à l’identité des participants.
– Les représentants syndicaux n’ont pas « présenté des inquiétudes » mais dénoncé, entre autres, les campagnes âgistes et « anti-vieux », la baisse du pouvoir d’achat des pensions, les difficultés et les errements de la politique de vaccination, le report de la loi sur l’autonomie, … et formulé des revendications, comme le développement de services publics au service de tous, qui figuraient d’ailleurs sur un document remis à la députée. Madame Tiegna a certes essayé de justifier tant bien que mal les choix politiques du gouvernement et de sa majorité. Son argumentation peut se résumer à deux idées : toutes les décisions ne sont pas encore prises et on ne peut pas accuser le Président actuel de tous les maux notamment ceux qui relèvent des gouvernements précédents. Mais elle n’a en aucun cas calmé nos inquiétudes, on pourrait même ajouter, au contraire.
– Il est donc assez incongru de lire qu’elle serait « mobilisée à nos côtés, alors qu’elle soutient un président et un gouvernement qui ont baissé les pensions d’un grand nombre de retraités et se préparent à le faire pour tous avec une réforme des retraites dont la majorité des Français ne veut pas !
Ce n’est pas ainsi que le dialogue et le débat démocratiques progresseront dans notre pays. »