La Fête de l’histoire à Cahors en septembre prochain
Cette 1ère édition a pour thème le 700ème anniversaire de l’accession au pontificat de Jacques Duèze, plus connu sous le nom de Jean XXII.
Habemus papam. Lors de la séance du conseil municipal du 12 juillet, Bernard Delpech, spécialiste ès papauté, a présenté la Fête de l’histoire qui se déroulera en septembre prochain et qui aura pour thème le 700ème anniversaire de l’accession au pontificat de Jacques Duèze, plus connu sous le nom de Jean XXII. Depuis octobre 2014, la ville de Cahors, a signé une charte d’intention pour intégrer le réseau international de la Fête de l’histoire, événement né à Bologne qui regroupe les villes de Castel San Pietro Terme, Parme (Italie), Jaén et Séville (Espagne).
« Nous aurions pu célébrer le centenaire de la naissance de François Mitterrand, les 60 ans de la naissance de Léo Ferré, le cinquantenaire de la mort de Jean Lurçat fêté par le Département, les 80 ans du Front Populaire où les communistes soutenaient le gouvernement… mais nous avons choisi le 700ème anniversaire de l’accession au pontificat de Jacques Duèze, plus connu sous le nom de Jean XXII. Cadurcien, fils de Caorsin, qui implanta le siège de la papauté en Avignon. Jacques Duèze nous parait plus que jamais d’actualité » a précisé, avec humour, l’élu avant de balayer le programme des festivités : un colloque international les 15 et 16 septembre sur le thème « Jacques Duèze et son temps », une exposition au Grenier du Chapitre sur le « pontificat du pape Jean XXII : un carrefour artistique et culturel entre le Midi, l’Italie, et la péninsule Ibérique », un banquet médiéval au château de Labastide-Marnhac, des déambulations musicales, des visites, des dégustations… et une surprise en préparation.
Pour mener à bien ce projet, la ville de Cahors peut compter sur 3 partenaires : la Société des Etudes du Lot, l’association des 700 ans et l’UIVC. Jean-Luc Maffre, élu de l’opposition, s’est montré enthousiaste : « Je ne suis pas historien. Je regrette que Roland Hureaux ne soit pas là… J’applaudis des deux mains. Cette manifestation s’annonce passionnante. » Derniers mots pour André Tulet : « Paris est une fête, et je crois que Cahors est une fête. On a un secteur sauvegardé qui est un écrin et cette fête comblera cet écrin. » Si « Paris vaut bien une messe », Cahors vaut bien quelques fêtes.