Justice : Le verdict est tombé dans l’affaire du « tueur de chiens »
Le dossier avait fait grand bruit.
L’audience du 22 septembre dernier avait attiré la foule. L’affaire jugée remontait au 15 février 2015. Ce jour-là, une battue aux sangliers a lieu, organisée, par la société de chasse de Saint-Cirq-Lapopie, Berganty, Bouziès. Francis Balmes y participe comme piqueur avec 9 chiens. Vers midi, arrivés aux abords de la propriété d’un Saint-Cirquois de 56 ans, trois chiens y rentrent à travers des trous dans la clôture à la poursuite du gibier. Le conducteur de chiens et son beau-fils entendent alors six coups de feu en une demi-heure. Si deux chiens sortent du parc, le troisième, Hold-Up, ne donne plus signe de vie et son collier GPS n’émet plus. Le propriétaire des chiens et son beau-fils aperçoivent une Mercedes et entendent la voix d’un homme au téléphone disant que le chien est mort. Son cadavre sera retrouvé sur la commune de Saint-Géry une semaine plus tard… sans collier. Les relevés GPS ont confirmé que le collier a cessé d’émettre à quelques dizaines de mètres du lieu d’habitation du prévenu.
Le 24 novembre, le tribunal correctionnel a rendu son jugement et a condamné le prévenu, un quinquagénaire de Saint-Cirq-Lapopie à 1200 euros d’amende, 3000 euros pour la valeur du chien, 1500 euros pour le préjudice moral, 349 euros pour la valeur du collier de repérage que portait le chien, 700 euros au titre de l’article 475-1. Il devra en outre indemniser les parties civiles : 500 euros pour l’association française pour l’avenir de la chasse de chiens courants, 500 euros pour la Fondation Brigitte Bardot (plus 500 euros au titre de l’article 475-1), 500 euros pour la Fédération Départementale des Chasseurs du Lot (plus 700 euros au titre de l’article 475-1). Le prévenu a fait appel. A suivre…