Elle revient sur son parcours.
Agnès Aubertin, présidente de France Noyer, revient sur son parcours dans le cadre de la série de portraits de femmes inspirantes du figeacois.
> Medialot : quel est votre poste / métier actuel ?
Agnès Aubertin : je suis présidente de France Noyer SAS.
> M. : quel est votre parcours personnel et professionnel ?
A. A. : je suis arrivée à Figeac à l’âge de 6 ans. Après le collège et le lycée à Figeac puis un BTS commerce international et Sup de Co Bordeaux avec cours à la fac d’oenologie, je rêvais de travailler à l’international dans le secteur du vin. Avec des difficultés pour trouver un stage, le hasard des rencontres a fait que mon stage de fin d’étude s’est fait à France Noyer où j’ai été embauchée, dès la fin du stage, pour développer l’activité export… j’y suis restée, jusqu’à aujourd’hui !
> M. : qu’est-ce qui vous a donné envie d’aller vers ce métier ?
A. A. : le hasard des rencontres, mais très vite la passion du bois m’a gagnée. De plus ma volonté d’autonomie et de management me donnaient l’envie d’intégrer une PME plutôt qu’un grand groupe.
> M. : quels freins avez-vous rencontrés ?
A. A. : il a fallu faire très vite ses preuves dans ce métier d’hommes et résister aux préjugés.
> M. : comment les avez-vous dépassés ?
A. A. : en étant très près du terrain pour apporter la preuve de mes compétences.
> M. : êtes-vous épanouie dans votre vie professionnelle ?
A. A. : énormément car les gens du bois sont des passionnés, des amoureux de la nature, des personnes qui travaillent en milieu rude, qui sont très sensibles.
> M. : avez-vous une figure inspirante ?
A. A. : les personnes qui réussissent à la force du poignet comme François Pinault dans le bois qui a construit un empire en partant de rien.
> M. : des conseils pour les jeunes femmes en train de construire leur parcours professionnel ?
A. A. : vivez votre passion ! Arrêtez de douter ! Autorisez-vous à sortir des voies toutes tracées si elles ne correspondent pas à ce que vous voulez !
> M. : tout autre message que vous souhaiteriez partager.
A. A. : nous devons renforcer les liens entre les jeunes et les professionnels : les clubs de mentors doivent être mis en place pour favoriser ces rencontres !





