Johan Roques, « Comme vous mais à la radio »
Le Cadurcien anime la tranche 17-20 h du lundi au vendredi sur RTL2.
« Comme vous mais à la radio » est axé sur des petites infos sur l’actu, des infos improbables sur l’actualité. L’idée est de raccompagner l’auditeur chez lui et de lui redonner le sourire. On plaisante avec l’actualité légère tout en jouant avec la programmation pop rock de la station » explique le journaliste-animateur qui revient avec plaisir à Cahors pour les fêtes de fin d’année et l’été pour voir sa famille et ses amis. Il revient sur son parcours : « J’ai commencé à la fac sur Radio Campus avec une émission quotidienne » C’est dans l’hertz « . En même temps, je suis rentré en stage à Sud Radio avant de décrocher en 99 sur ladite station une émission hebdo le dimanche sur les coulisses de la radio « Rouge antenne » puis je suis « monté » à Paris et rejoint Radio Nova dirigé par Jean-François Bizot qui avait aimé deux-trois petites choses que je lui avais envoyées. J’ai animé la matinale pendant deux ans. Nova m’a servi de laboratoire. Après, j’intervenais sous le pseudo de François Courtois dans « Les Parisiennes » sur la City Radio, la locale francilienne du réseau France Bleu, où j’étais le seul homme de la bande. C’était trois minutes d’impro toutes les heures, c’était très agréable. Puis, j’ai animé la matinale sur Ouï FM pendant quatre saisons, « Ce matin il va se passer quelque chose » avec des interviews « rock » dans le traitement, le ton avec de grands moments comme avec Doc Gyneco, Francis Lalanne… Avec les invités en direct, tout pouvait se passer : entrer en confidence, se marrer, polémiquer, batailler parfois, et dire des choses intelligentes. Avec légèreté toujours. Il y avait également des canulars, l’intervention de chroniqueurs comme Jérôme Commandeur, Didier Porte…toujours avec l’idée d’avoir une discussion divertissante avec Edgar Morin et le lendemain de parler philo avec Miss France. Petit passage ensuite sur RMC où j’ai été le producteur de Jean-Jacques Bourdin. J’ai été une boîte à idées avec les questions politiquement concrètes qui ont duré trois ans. Je suis reparti à Ouï FM rachetée entre temps par Arthur qui m’avait rappelé, en même temps j’étais chroniqueur le samedi dans samedi Roumanoff sur Europe 1, première expérience sur une radio généraliste. Et maintenant RTL2 où je reviens en quotidienne sur une radio FM, un retour aux sources pour moi. » En plus de la radio, Johann Roques a multiplié les expériences sur d’autres terrains comme l’écriture de chroniques, de canulars pour Gérald Dahan ; la télé avec Anne Roumanoff et les garçons – « c’était un programme court, trois semaines » en plaisante l’animateur- et bien sûr Internet. « Il y a toujours cette idée de continuer le laboratoire à idées comme sur Internet avec La dernière Interview, la vraie fausse interview posthume d’un invité sur un ton humoristique et décalé avec de la déconne mais aussi de l’émotion : les larmes de Robert Ménard, les déclarations prémonitoires de Thierry Roland » conclut-il. Comme vous mais avec le sourire.